Automne 545 L’aventure du loup trompé

Automne 545 L’aventure du loup trompé

« L’AVENTURE DU LOUP TROMPE »

Arrivé à la cour, les personnages contrairement à leurs attente ne sont pas félicité par Sir Keu qui avoue ne pas très bien comprendre, d’un coté, la lettre du Roi Hothulf est élogieuse et de l’autre le rapport du baron de Lambor les qualifie de chiens fous mettant en périple une mission diplomatique que seul son talent a permit de sauver de la catastrophe. N’écoutant pas les personnages, il en conclura que ce n’est pas antagoniste, étant donné que le comportement décrit par le baron est typiquement un comportement northmen, les personnages avaient forcément dû plaire au roi.

En attendant, le retour de l’héritier de Silchester fait sensation. Le Roi lui a demandé de passer le reste de l’année à Camelot pour juger du personnage et il verra après la cour d’hiver et donc au printemps 547  s’il est bon de lui rendre les terres de ses ancêtres.

Rumeurs de cour:

–          Le barde Celdwyn qui avait fait sensation lors du tournoi de Logres au printemps a disparu. Personne ne sait ce qu’il est devenu après le festin de clôture du tournoi.

–          Le roi Arthur a signé un traité de paix avec le Roi du Danemark. Nos côtes sont maintenant à l’abri de leurs pillages. Cela justifie la décision du roi de ne pas augmenter la taille de la Flotte Royale contrairement aux exigences de l’amiral Childeric.

–          Le Duc de Lindsey partis en campagne contre les saxons à sa frontière est embourbé dans une guerre d’usure et serait prêt à demander l’aide du roi Arthur. Il viendra sans doute passer la cour d’hiver à Camelot pour tenter de le convaincre.

–          Sir Guerrehès et Sir Amren de Lovecastle partis chacun de leur coté en quête de la corne de Licorne en possession de Sir Bruce sans pitié ont connus un destin tragique. Sir Amren est mort en sauvant Sir Guerrehès et sir Bruce est parvenu à prendre la fuite avec la corne. Sir Guerrehès est parvenu à ramener à la fille de Sir Amren son corps et son épée et reste à ses cotés pendant la période de deuil. Pour une fois qu’un fils de Lot regrette quelque chose!

–          Les reines Elaine de Garloth et Morgause d’Orcanie assisteront à la cour d’hiver d’Arthur.

Alors que les personnages profitent d’un repos bien mérité à la cour, un druide se présente aux portes du château et demande non pas à être reçu par le Roi Arthur mais à ce que ce dernier le retrouve dans un bosquet à proximité provoquant une belle agitation. En tant que druide un peu traditionnaliste, il ne peut pénétrer dans le symbole de la supériorité de la civilisation sur la nature, et encore moins lorsque le bâtiment abrite une cathédrale et plusieurs églises. Et puis il apprécie de faire un peu « suer » le roi et ses conseillers. Si les personnages le désirent, ils peuvent se retrouver sur le passage de cet étrange énergumène lors de son trajet des portes du palais jusqu’au bosquet, sinon ils en entendront parler par la rumeur.

Il s’agit du Druide Elias, il vit en reclus au plus profond de la forêt perdue, près d’un lieu sacré appelé la « Butte aux Loups ». Il a une mauvaise réputation. En tout cas il sent à 10 mètres, sa robe est d’une saleté épouvantable et ses pieds nus couverts d’une épaisse couche de corne et de terreau laissent d’étranges traces sur le sol.

Jet en « Religion Paëenne » réussis: Elias est un des plus puissants druides de Bretagne et un candidat sérieux au titre d’Archidruide depuis le départ de Merlin.

Réussite critique: Elias est un adepte de Gwynn, Dieu sombre qui revient. Sa tâche est de contenir et de bannir les esprits mauvais et les créatures des Ténèbres cherchant à pénétrer le monde des mortels.

Jet en « Intrigues »: La dernière fois qu’Elias était venu à la cour s’était en 531 pour repartir accompagner de plusieurs chevaliers pour une quête liée à l’esprit des loups. La quête a été une réussite mais un seul des chevaliers est revenu vivant.

Réussite critique: Le chevalier survivant était Sir Marrok qui acquit à cette occasion son entrée à la table ronde.

Après une entrevue orageuse avec le Roi Arthur et ses conseillers qui se sont déplacé jusqu’au bosquet, Elias quitte la cour visiblement soucieux.

Jet réussis en « Intrigues »: L’esprit des Loups serait en colère, il réclame un sacrifice humain.

Jet réussis en « Religion Chrétienne »: L’archevêque Malvin a quitté la réunion, fort courroucé. Le Roi Arthur lui aurait demandé de quitter le bois après qu’il ait « insulté » et « provoqué » le druide Elias. Il refuse que l’on cède aux exigences cruelles et païennes de cette idole alors que le roi Arthur envisage de confier cette quête à ses chevaliers.

A noter que le fait qu’Elias est rencontré le roi en dehors de son palais fait qu’il n’a pas vu le loup/Sir Marrok et n’a donc pas put donner la solution au roi Arthur.

Par contre des personnages réussissant un jet en « vigilance » remarquent que Sir Guaire et Dame Indeg sont ensemble à l’une des fenêtres du château d’où ils peuvent observer à la fois le bosquet et le loup au pied du trône. Ils semblent visiblement agités et Dame Indeg un peu paniqué et très pâle. Un personnage qui s’approchera d’eux n’entendra que des bribes de conversations: « C’est Elias… son œuvre… Il pourrait le dire au Roi »!

La mission

Sir Keu convoque les personnages et leur explique qu’Elias était déjà venu il y’a dix ans faire la même demande et à l’époque Sir Marrok avait chassé l’esprit du loup au cours d’une quête qui avait fait de lui un chevalier de la table ronde au prix de la vie de ses trois compagnons. Ils avaient péri en combattant les gardiens de l’esprit du Loup et n’avait réussis qu’à le chasser sans le satisfaire.

Mais aujourd’hui Sir Marrok étant mort, personne ne sait plus comment accomplir cette quête. A moins que son ancien écuyer, Sir Carulf ne le sache. Il était un jeune orphelin saxon que Sir Marrok a recueilli et dont il a fait un chevalier. Il a même convaincu le défunt duc Hervisse de Revil de lui confier un de ses fiefs alors que tous savent combien le duc détestait les saxons… La seigneurie de Dilham près de Norwich.

Sir Keu charge donc les personnages d’aller trouver Sir Carulf et d’obtenir de lui la solution trouvé par Sir Marrok pour chasser l’esprit du loup.

Halte à Silchester: « LE MARCHE AUX CHEVAUX »

Sur la route entre Camelot et Silchester, les personnages voit de nombreuses traces de guerres et de déprédations (granges et greniers brulées, villageois affamés alors que l’hiver n’a pas débuté, église et manoir en ruines…). Sur la route ils croisent de nombreux paysans qui quittent leurs terres pour se mettre sous la protection de Silchester car malgré leur peur ils n’ont pas le droit de quitter le duché sans l’autorisation de leur seigneur. Cependant certain prennent le risque (la peine est la pendaison) et tentent de refaire leur vie dans de grande cité où leurs origines paysanne peuvent passer inaperçu. Mais souvent ils se retrouvent à nouveau serfs ou pire mendiants ou esclaves dans des terres lointaines…

Lors de leur traversée de Silchester, les personnages apprennent que le bailli Adrien dans une tentative pour dynamiser l’économie à instaurer la tenue d’une foire aux chevaux. Pour faire son succès, il a fait venir à grand frais de nombreux éleveurs renommé. Des éleveurs de tout le pays et même d’au-delà de Bretagne s’y présentent, les nobles et les roturiers des environs affluents en masse et louent la générosité et l’esprit pratique du bailli. Tous attendent avec impatience la grande course qui clôturera ce soir la fête  au cours de laquelle tous les participants quel que soit leur lignage concourront lors d’une épreuve de vitesse, d’endurance et d’habileté pour remporter le prix. C’est l’occasion pour les personnages de se délasser et d’en profiter pour acquérir à moindre frais une monture digne d’eux… peut être voudront-ils participer à la course avant de repartir? Si c’est le cas, il leur faudra faire un jet en « Réfléchi » et en « Juste »:

Si jet réussis en « Réfléchi » mais pas en « Juste » : Cette mission n’a pas d’urgence et cela ne pose aucun problème de s’arrêter un peu.

Si jet réussis en « Juste » mais pas en « Réfléchi »: La mission passe avant les choses triviales. Si le personnage reste participer à la course, il prendra une croix en Arbitraire et devra faire un jet en « Loyauté Pendragon ». Si réussis, il perd 1 point en « Loyauté Pendragon ».

Si jet réussis dans les deux traits: Le personnage a conscience de l’urgence de la mission, mais conçoit que quelques heures de retard peuvent être récupéré par une marche plus rapide le lendemain…

Joseph du Kent

Ce riche roturier maquignon vient de Douvres d’où il peut s’approvisionner sur le continent. Il est connu pour vendre les chevaux issue des derniers croisements et de toujours posséder des animaux particulièrement exotiques.

« J’ai ici monseigneur les plus rares chevaux de toutes l’Europe ramené spécialement d’outremer pour votre plaisir ! Voyez celui-ci, n’avez-vous jamais contemplé une telle splendeur ? »

– Un coursier camarguais à la robe blanche immaculée. Entraîné d’ordinaire comme palefroi ou coursier, ce magnifique cheval blanc vient du Sud de la France.

Palefroi de Camargue (mâle ou femelle) : Coût : 32£

TAI : 26, DEX:12, FOR:18, CON:10 ; Vit.:7, Dégâts:3D6, Points de Vie:36, Inconscience:9, Armure:3

« Mais je vois que vous préférez la guerre aux jeux de la cour alors laissez moi vous montrer celui là ! Seulement 20 Livres pour un gentilhomme comme vous, à Londres, il se vendrait 30 (c’est exact) ! »

– Un chargeur normand à la robe brune. Les normands ont été les premiers à élever cette race de chevaux assez forts pour porter un homme vêtu de fer dans une charge à la lance. Aujourd’hui on en trouve un peu partout. D’ordinaire, ces animaux robustes sont entraînés comme chargeurs. Les individus plus petits sont utilisés comme palefrois ou roncins.

Chargeur Normand (mâle) : Coût : 20£

TAI :34, DEX :17, FOR :30, CON :12 ; Vit. :8, Dégâts :6D6, Points de Vie :46, Inconscience :12, Armure :5

Entraîné au combat, ce chargeur apporte un bonus de +1 en équitation lors des tournois.

« Ou encore celui là si vous aimer la course et prenez plaisir à distancer vos ennemis à la chasse comme à la guerre ou dans les jeux de cour… C’est un fils de Sabot-de-vent, le fameux coursier arabe de Sir Palomidès ! Seulement 17 Livres. »

– Un coursier pie de race métissé. Il ressemble à un chargeur normal mais sa corpulence est moins importante.

Coursier métisse (mâle) : Coût 17 £

TAI :30, DEX :18, FOR :28, CON :12 ; Vit. :9, Dégâts :5D6, Points de Vie :42, Inconscience :12, Armure :5

Lorcann de Dal Riada

Ce grand et fort irlandais à l’épaisse chevelure rousse et à la barbe nattés porte ostensiblement une importante fortune en bijoux sur lui affirmant à tous son statut de noble, sa fierté et sa certitude de pouvoir les protéger comme le montre la solide épée qu’il porte au coté. Commerçant entre les deux royaumes de Dal Riada, celui de Bretagne et celui d’Irlande, il est connu pour sa richesse et sa propension à voler les chevaux qu’il vend, à l’exception peut être de ceux qu’il élève lui-même en Irlande.

« A ça mes petits seigneurs, des comme cela vous en verrez pas par ici, du pur produit d’Irlande ça ! Inimitable ! Des chevaux tellement bien dressé pour la chasse que vous n’aurez même plus besoin de chiens…»

– Coursier Irlandais de robe brune. Il ressemble à un coursier normal mais ses sabots sont surmontés d’une petite touffe de poils clairs.

Coursier Irlandais (mâle) : Coût :10£

TAI :30, DEX :25, FOR :24, CON :15 ; Vit. :9, Dégâts :5D6, Points de Vie :45, Inconscience :11, Armure :4

Ces chevaux dressés pour la chasse apportent un bonus de +1 en chasse à leur cavalier.

« Mais si vous n’aimez pas la chasse, vous pouvez peut être apprécié ce poney, spécialement élevé dans nos tourbière d’Irlande, il ne vous fera jamais défaut. Loyal et fidèle comme un chien, il a le pied sûr et ne vous laissera jamais tombé… »

– Poney irlandais de robe brune. Il ressemble à un poney normal mais sa crinière est rase. Très courants en Bretagne et en Irlande, ces chevaux sont entraînés comme roncins, chevaux de bât ou de trait. Ils sont agiles, endurants et intelligents mais petits.

Poney Irlandais (mâle) : Coût 1£

TAI :22, DEX :15, FOR :16, CON :16 ; Vit.:5, Dégâts :3D6, Points de Vie :38, Inconscience :10, Armure :3

Habitué à circuler dans les tourbières et les marais d’Irlande, le poney irlandais apporte un bonus de +5 en Equitation si le personnage se déplace rapidement dans une zone marécageuse.

Isaac le juif

Cet homme âgé et courbé par les ans est vêtu avec modestie et porte des couleurs ternes. Il agit avec modestie et se plains des ravages de l’âge et de sa pauvreté, mais il est évident que ses vêtements sont de la meilleure étoffe et que sa bourse est largement rebondie. Il est en effet notoire qu’il est le chef de la communauté juive de Londres et qu’il est si riche que la plupart des nobles de Logres lui empruntent de l’argent. Il réside à Londres dont la plupart des sénateurs sont notoirement ses débiteurs…

« Bonjour Messires, laissez moi vous montrez les quelques chevaux qui me restent encore… Les meilleurs m’ont été volés par des brigands sur la route mais après qu’ils m’aient tout dérobé à l’exception de ses pauvres vêtements, ils ont eu pitié de moi et m’ont laissés ces quelques haridelles. J’ai presque honte de vous les montrer mais je vous laisse juge… »

– chargeurs, roncin, palefroi et coursier habituel. Coût : 20% de réduction.

Si les personnages lui prennent plus d’un cheval, il les considérera comme de bons clients et les emmènera derrière son étal où sous une tente de cuir se cache ses meilleures bêtes.

«  Mais si ces messires veulent prendre la peine de venir, j’ai dans mon malheur eu de la chance car j’ai put à grande peine racheter à mes brigands et tortionnaires quelque unes des superbes bêtes que je comptais vendre au roi Arthur lui-même lors du tournoi de printemps. Mais comme à cause de ces damnés brigands je suis arrivé trop tard, autant vous en faire profiter mes bienfaiteurs… »

Il leur offre également un liquide chaud et amer qu’il appelle du « cafir ». Il s’agit de café importé d’orient et dont le goût âcre et lourd (pas de sucre) devrait incommoder un bon estomac breton. Si les personnages échouent à un jet de CON, ils recrachent le liquide provoquant une moue de désapprobation et de mépris d’Isaac vite effacé par son masque habituelle de bonhomie. S’ils réussissent leur jet, les personnages apprécieront difficilement ce liquide chaud âcre et amer. Ils bénéficieront cependant pour aujourd’hui d’un bonus de +1 à leurs jets en énergique.

« Voici Tonnerre, un chargeur spécialement dressé pour la guerre et issue de nombreux croisements, champion, fils de champion, il est fait pour vivre le chaos des bataille et le fracas des armes. Mais attention il est sauvage… »

– Chargeur Anglais de robe noire. Particulièrement grand et fort pour un membre de sa race, il piaffe et semble particulièrement ombrageux.

Chargeur métisse. Coût : 40 £

TAI 36, DEX 15, FOR 32, CON 12, Vit. : 7, Dégâts : 7D6, Points de Vie : 48 Inconscience : 12, Armure : 5.

Compte tenu de son caractère, Ce chargeur occasionne un malus de -2 en équitation à son cavalier.

Ou si comme vous le semblez, vous désirez voyagez dans les contrées inhospitalière et sauvage qui s’étendent au nord du mur d’Hadrien, appréciez ces poneys d’Ecosse. Issu de nombreux croisements, ils ont le pied aussi sûr que leurs compagnons plus petit mais ont spécialement été choisis pour leur taille qui leur permet de porter un chevalier en armure tel que vous messires…. »

– Poney d’Ecosse de robe brune. C’est le plus grand poney d’Angleterre, élevé comme Palefrois, coursier et chargeur par les Pictes. Il vit dans le nord de l’île et représente le cheval habituel des Pictes. Il est connu pour sa raie sur l’échine et ses stries aux pieds. Particulièrement grand et fort pour un membre de sa race, il semble toutefois en conserver l’agilité et le pied sûr.

Poney d’Ecosse. Coût : 3£

TAI 26, DEX 12, FOR 20, CON 14, Vit. : 6, Dégâts : 5D6, Points de Vie : 40, Inconscience : 10, Armure : 4.

Habitué à circuler dans les collines et les terrains escarpés de Calédonie, le poney d’Ecosse apporte un bonus de +5 en Equitation si le personnage se déplace rapidement dans une zone de collines ou de montagnes.

Anecdotes

Durant la foire aux chevaux, divers petits incidents émailleront la journée avant que la course n’est lieu :

– Si l’un des personnages cherche à acheter un cheval, Sir Seriol de Windsor interviendra et augmentera le prix pour l’emporter. Il ne manquera pas de commenter qu’un chevalier aussi miséreux que le personnage ne devrait pas essayer d’acheter de telle bête. Il refusera tout duel mais acceptera un défi à la course !

– Alors que les personnages se trouvent à l’étal d’Isaac le juif, ils pourront apercevoir brièvement sa fille Rébecca, une beauté exotique d’une grâce rare. Ils ne seront pas les seules à être sous le charme puisqu’ils apercevront Sir Neddig de Windsor qui présent lui aussi s’empresse d’aller présenter ses hommages avec insistance à la damoiselle. Si personne n’intervient, elle tentera d’esquiver l’importun mais ce dernier l’attrapera par le bras et lui volera un baiser avant qu’elle ne réussisse à s’échapper dans l’indifférence générale et sous les rires gras des compagnons du chevalier. Si un des personnages, Sir Neddig peu connu pour son courage esquivera l’altercation et se contentera de dire « Ce n’est qu’une juive ! », avant de tourner casaque avec son escorte.

– Alors que la foire bat son comble, un des personnages surprendra Sir Neddig en train de confier une lourde bourse à un homme qui a tout du brigand. S’il se dissimule à proximité, il entendra Neddig dire à son écuyer :

« Dés qu’ils quitteront la ville, cette vermine juive tombera entre nos mains… Le vieux me donnera de l’or pour que je ne lui fasse pas de mal et  sa fille sera la cerise sur le gâteau !

Mais Seigneur ne craignez vous pas qu’il refuse de payer si vous déshonorer sa fille ?

Il ne manquerait plus qu’un juif soit déshonoré d’avoir donné sa fille à un chevalier breton ! ».

Si les personnages décident de se mêler de cette histoire, il leur suffira de quitter la ville en même temps que le convoi d’Isaac le lendemain matin à l’aube. S’ils se mêlent à la caravane, les brigands n’oseront attaquer. S’ils la suivent de loin ou sont partis devant pour l’attendre sur la route, ils surprendront les brigands en pleine attaque et devraient les disperser sans problème s’attirant ainsi la reconnaissance réticente d’Isaac et les œillades enflammées de sa fille.

A noter que Zimrane « Voix d’or » le barde que les Personnages connaissent déjà fait partie de la petite caravane et remerciera avec effusion ses « Grandes Amis », semblant persuadé avec toute la démesure qui le caractérise que les personnages ne sont intervenus que pour le sauver et toute dénégation de ces derniers ne le fera que louer un peu plus leur modestie et leur bravoure.

Gloire: 5 points pour avoir sauvé le convoi.

– un chargement de vin s’est renversé au milieu d’une rue. Des roturiers par dizaines se sont précipités pour « aider » le charretier à remettre les tonneaux en place mais plusieurs endommagé par le choc sont sur le pavé en train de perdre leur précieux contenu. Enfin pas pour tout le monde… L’incident se transforme en émeute lorsque le charretier commence à vouloir se servir de son fouet pour défendre son bien. Au milieu de ce capharnaüm, une dame et sa servante montée sur palefroi sont entouré de roturiers et leurs chevaux commencent à paniquer. Les personnages ne manqueront pas de venir à leur aide mais la jeune dame tentera de s’esquiver au lieu de les remercier.

Si les personnages réussissent un jet en « Méfiant », ils trouveront cette attitude étrange et pourront tenter de mieux l’observer ou de l’interpeller sinon ils hausseront les épaules et poursuivront leur route.

S’ils l’observent, les personnages remarquent qu’il s’agit d’une magnifique jeune femme de la noblesse mais en réussissant un jet en « Reconnaître » à +5, ils identifieront la noble dame comme étant Hélène Riben, la fille du marchand Basile Riben de Silchester que les personnages sont déjà rencontré. Visiblement la damoiselle a usurpé des vêtements et les droits d’une noble dame, agissant ainsi au dessus de sa condition. Un jet réussis en « Courtoisie » indique que c’est une faute légère mais passible d’une sanction souvent pécuniaire si la famille est riche ou en marquant l’envieuse d’une fort discourtoise marque au fer rouge dans le cas contraire…

Selon la réaction des personnages, Hélène sera donc livré à la justice du bailli qui compte tenu des dettes qui le lie à la famille Riben étouffera l’affaire (mais Hélène et son père en tiendront rigueur aux personnages), soit ils se contentent de l’ignorer ou lui font la morale. Auquel cas, elle remerciera les personnages avec une courtoisie digne d’une dame mieux née avant de repartir à vive allure vers le campement de sa famille, le rouge de la honte aux joues.

Rebecca

Femme juive, juive, âge 18.

Gloire : 600

Traits : Chaste 17, Energique 14, Juste 16, Réfléchi 17, Sobre 15

Passions : Amour Famille 17, Amour  Dieu 16

Caractéristiques : TAI 9, DEX 16, FOR 10, CON 12, APP 21

Compétences : Gestion 22, Industrie (potions) 18, Chant 14, Premiers Soins 16, Chirurgie 13

Caractéristique familiale : Talents de guérisseuse (+10 en Premiers soins et Chirurgie)

Dot : fille unique d’Isaac, elle héritera de l’ensemble de sa fortune, soit 1.000£.

Remarque : Femme discrète et effacée, Rebecca vit comme toute les femmes juive retirée du monde. Mais dans l’intimité de sa demeure, elle peut faire montre de ses remarquables qualités de gestionnaire et d’intendante. Naturellement douée pour les arts de la guérison et particulièrement pieuse, elle est extrêmement respecté par sa communauté.

Apparence : Fine et de petite taille, Rébecca masque la plupart du temps son visage aux traits fins et délicats derrière des étoffes et sa silhouette de danseuse sous de larges vêtements. Cependant elle ne peut cacher sa démarche gracieuse où la beauté de ses yeux noirs ensorceleur. La peau mate et les cheveux longs, noirs et raides, elle présente tous les attributs des beautés exotiques célébrées depuis des siècles.

Hélène Riben

Femme Kymrique, païenne, âge 17.

Gloire : 800

Traits : Fier 16,  Egoïste 14, Luxurieux 14, Complaisant 13, Impulsif 13

Passions : Amour Famille 13

Caractéristiques : TAI 11, DEX 14, FOR 11, CON 12, APP 15

Compétences : Gestion 17, Chant 16, Premiers soins 14, Chirurgie 14, Danse 14, Industrie 13, Eloquence 12

Caractéristique familiale : Voix magnifique (+10 en Chant et Eloquence)

Dot : 15£.

Remarque : Femme éduquée et ayant bénéficié de la meilleur éducation possible, Hélène aspire à une vie meilleur que celle que lui offre la classe marchande. Elle rêve de noblesse, de romance et d’aventures, autant de rêves que son mariage certain avec un riche marchand des environ ou l’un de ses rejetons réduira à néant…

Apparence : Svelte et gracieuse, Hélène as une beauté pâle et digne encadrée de longs cheveux noirs. Les yeux verts profond et l’air digne, elle a toute l’attitude d’une noble dame.

– Une noble dame sur un palefroi lourdement escorté par trois chevaliers en armures passe à travers la foule. Son visage est triste mais de grande beauté. Un jet réussis en « Reconnaître » à +5 permet de la reconnaître comme Dame Hélène de Rydychan, héritière du comté homonyme. Un jet réussis en « Héraldique » permet d’identifier ses trois gardes du corps comme des chevaliers maisnier de Sir Boso, protecteur du Rydychan et frère aîné du comte Kynniarc du Kent. Visiblement la belle jeune femme semble vivre ses compagnons comme des geôliers plutôt que des gardiens et toute tentative de la saluer ou de l’accoster sera intercepté par l’un d’eux. Si un Personnage réussit un jet de « Vigilance », il remarquera au cours de cette altercation ou si aucun Personnage n’a accosté Dame Hélène, au cours d’une bousculade dans la foule que Dame Hélène a profité de l’inattention de ses gardes. Pendant un instant, elle s’est penché et à tendu un petit objet enveloppé dans un linge à ses armes, à un barde la croisant comme par hasard. Si le Personnage observe attentivement, il remarquera que Dame Hélène suit le jeune homme d’un regard langoureux et embué par les larmes.

Quoi que fasse les Personnages, le barde disparaîtra dans la foule. Un jet réussis en « Connaissance des Gens » permettra cependant de l’identifier comme un jeune saxon, au physique avenant et robuste et dont la démarche comme l’attitude trahissent l’homme de guerre travestis en musicien! Un jet en reconnaître à -3 permettra de l’identifier comme étant Sir Coel, le troisième fils du défunt roi Aesc du Kent. Un jet réussis en Intrigues permet aux Personnages de se souvenir qu’avec ses frères, ils ont été envoyés à la cour de Sir Boso lorsque leur mère, la veuve d’Aesc, la reine Cyneburh a dut épouser le comte Kynniarc du Kent, frère aîné de sir Boso.

Hélène de Rydychan

Femme Kymrique, chrétienne, âge 17 ans.

Gloire : 1200

Traits : Chaste 16, Miséricordieuse 15, Indulgente 15, Réfléchi 14, Sobre 14

Passions : Amour Sir Coel 17 Amour Famille 11, Amour  Dieu 15, Hospitalité 14, Honneur 12

Caractéristiques : TAI 12, DEX 14, FOR 11, CON 14, APP 17

Compétences : Fauconnerie 14 Equitation 13 Gestion 12, Industrie 11, Chant 11, Séduction 10 Premiers Soins 10, Chirurgie 7

Caractéristique familiale : Bonne avec les animaux (+10 en Fauconnerie et Equitation)

Dot : Héritière du comté de Rydychan, son époux héritera du titre.

Remarque : Femme pieuse et chaste, Hélène a grandis à la cour et dans le silence feutré de l’abbaye où s’était retirée sa mère. N’ayant aucune famille, c’est une femme dévote et avide d’amour et d’amitiés qui se refusent à elle en raison de son statut et de la surveillance constante de son « protecteur », Sir Boso.

Apparence : Gracieuse et féminine, Hélène a des traits fins et réguliers, de délicates tâches de rousseur parsèment son visage lui donnant un air mutin et malicieux renforcé par ses grands yeux verts.

La course

La course organisée par Sir Adrien part devant les tribunes, parcourt un long tour délimité par des bâtons à travers champs, surmontant plusieurs obstacles avant de finir devant les tribunes où se trouve la ligne d’arrivée. A intervalles réguliers des hommes d’arme du bailli veillent au bon déroulement de la course et la quasi-totalité du parcours est visible depuis les tribunes. Cependant plusieurs endroits sont hors de vue et soumis à la seule vigilance des arbitres.

A chaque étape, on ajoute la Vitesse du cheval au total de Points de Victoire. Celui qui a le plus grand nombre de Pts de Victoire à l’issue d’une étape est en tête. Et celui qui remporte la dernière étape franchit la ligne d’arrivée en vainqueur.

Départ : Jet en Energique pour ne pas rater le départ, puis jet d’équitation pour ne pas être déstabilisé lors de la cohue des premiers mètres. Tout jet réussis rapporte +1 à la vitesse du cheval pour cette partie, une réussite critique amène un +2, un échec pas de bonus et une catastrophe un retard de -1.

Après le départ, la première ligne droite met à l’épreuve la rapidité des chevaux. Jet en DEX du cheval et jet en équitation. Tout jet réussi fait gagner +1 à sa Vitesse, si réussite critique, +2, si échec pas de bonus et si catastrophe, -1 à la Vitesse.

Un gué boueux qui permet de franchir la rivière. Il faut réussir un jet d’équitation pour ne pas ralentir (considérer comme du terrain marécageux). En cas d’échec -1 à la vitesse du cheval, en cas de catastrophe, le cavalier chute et perd 3 points de vitesse. En cas de réussite critique, il gagne 2 points de vitesse. Puis une fois dans l’eau, les chevaux doivent réussir un jet en FOR pour s’extraire de la boue. Un échec entraîne -1, réussite +1 , réussite critique +2 et catastrophe -2.

Une nouvelle ligne droite bordée d’épineux (attention à la chute !). Jet en DEX du cheval et jet en équitation. Tout jet réussi fait gagner +1 à sa Vitesse, si réussite critique, +2, si échec pas de bonus et si catastrophe, -1 à la Vitesse.

Un petit fossé creusé dans le sol que les chevaux doivent sauter. . Il faut réussir un jet d’équitation pour ne pas ralentir devant l’obstacle. En cas d’échec -1 à la vitesse du cheval, en cas de catastrophe, le cavalier chute et perd 3 points de vitesse. En cas de réussite critique, il gagne 2 points de vitesse. Puis une fois devant l’obstacle, les chevaux doivent réussir un jet en DEX pour sauter par dessus. Tout jet réussi fait gagner +1 à sa Vitesse, si réussite critique, +2, si échec pas de bonus et si catastrophe, -2 à la Vitesse.

Un petit bois a traversé, la fatigue commence à se faire sentir, monture et cavalier doivent faire un jet en CON. Tout échec amène -1 à la vitesse, une catastrophe amène -2. Une fois dans les sous-bois, hors de vue des tribunes, un jet en énergique est nécessaire au cavalier pour maintenir le rythme. Un échec entraîne -1 à la Vitesse, une catastrophe, -2.

A cet endroit du parcours, un des hommes de Sir Emeric avec la complicité de l’homme d’arme surveillant le parcours va tenter de faire chuter le cavalier le plus dangereux pour son seigneur. S’il s’agit d’un PNJ, il chute brusquement dans les taillis après que son cheval se soit violement cabré. S’il s’agit d’un personnage, il entrapercevra le frondeur s’il réussit un jet de vigilance en opposition à la compétence chasse de l’homme d’arme (14). En cas de réussite critique, il pourra même esquiver le tir sur un jet réussi d’équitation. Sinon, si il a aperçu le tireur, il pourra empêcher sa monture de se cabrer sous le choc de la pierre en réussissant un jet en équitation. Si il ne l’a pas vu, il lui faudra réussir un jet en équitation avec un malus de -5. Tout échec entraîne la chute du cavalier dans les buissons, occasionnant 3D6 de dommages tandis que le cheval s’éloigne. Le temps de remonter en selle, 5 Pts de victoire ont été perdus.

La dernière ligne droite. Jet en DEX du cheval et jet en équitation. Tout jet réussi fait gagner +1 à sa Vitesse, si réussite critique, +2, si échec pas de bonus et si catastrophe, -1 à la Vitesse. Le concurrent ayant le plus de points de victoire à l’issue de cette étape remporte la victoire.

Les concurrents

Olwer, un jeune roturier fils de fermier concourt avec la bête de son patron, Basile Riben, riche marchand de Silchester.

16 ans, équitation 16, énergique 16, CON 19

Monture : Coursier anglais, robe brune, Vitesse : 9, DEX 25, CON 15

Sir Emeric anciennement de Winchester, un vieil ennemi des personnages et devenu un des chevaliers de Sir Adrien et son champion à la course.

24 ans, équitation 19, énergique 14, CON 15

Monture : Un coursier arabe, robe beige, Vitesse : 10, DEX 28, CON 18

Sir Colwenn de Troudeau, un jeune chevalier des environs.

22 ans, équitation 16, énergique 12, CON 14

Monture : Coursier anglais, robe brune, Vitesse : 9, DEX 25, CON 15

Sir Malbren, un ancien champion de course anobli jadis par le Roi Arthur en raison de ses victoires.

45 ans, équitation 26, énergique 12, CON 10

Monture : Coursier anglais, robe noire, Vitesse : 9, DEX 23, CON 16

Felgar, un jeune roturier qui concoure avec sa seule bête pour laquelle il a vendu la ferme hérité de ses parents.

18 ans, équitation 17, énergique 13, CON 19

Monture : Roncin, robe brune, Vitesse : 6, DEX 18, CON 14

Sir Seriol de Windsor,

26 ans, équitation 18, énergique 11, CON 15

Monture : Coursier anglais, robe tacheté, Vitesse : 9, DEX 26, CON 15

Le Prix

Le vainqueur de la course remporte une coupe en or décoré de pierre précieuse d’une valeur de 10£. Si un des personnages accuse Sir Emeric de tricherie, il défiera son accusateur en duel.

Gloire : 50 points pour le vainqueur de la course, 10 points pour les participants.

Arrivée à Dilham

La route de Silchester jusqu’à Dilham se passe sans encombre mais sur les terres de Sir Carulf, les personnages découvrent un pays dévasté et soumis nuit après nuit aux attaques des loups. Ces derniers hurlent en plein jour et contrairement à leurs habitude errent par bande en dehors des forêts avant même l’hiver. Une meute d’une dizaine de bêtes sauvages et malveillantes suit ainsi les personnages dés leur entrée sur le fief de Dilham jusqu’à leur arrivée au manoir.

Sur la route entre Norwich et Dilham, les personnages devraient tomber sur un convoi de chien anti loup acheté à grand prix à Londres par l’évêque. Les veneurs qui escortent les bêtes pourront les renseigner sur la situation au manoir, les paysans fuyant l’approche des chevaliers et ne pouvant donc pas être source de renseignements.

Ce qu’il s’est passé à Dilham

Sir Carulf soumis à la même malédiction que Sir Marrok doit porter un médaillon pour garder forme humaine. Ce dernier leur fut offert par Elias pour lutter contre la malédiction qui leur fut infligé jadis par l’esprit des loups. Mais lors d’une chasse il y’a quelques mois, il a été blessé et sa jeune épouse pour le soigner alors qu’il était inconscient lui a retiré son médaillon. Effrayée par son apparence lupine, elle fit appeler l’évêque Gracien de Norwich. Ce dernier détestant les saxons fit enfermer Sir Carulf et convainquit sa jeune épouse Dame Herelu également saxonne que son époux et elle étaient maudits en raison de leurs péchés et de leur sang impur de saxon. Elle lui confia donc son époux et ses terres tandis qu’elle se retirait comme novice au monastère d’Antwerp où elle ne devrait pas tarder à prendre le voile après un an de noviciat.

Pendant ce temps, l’exorciste nommé par l’évêque pour s’occuper de l’affaire, un prêtre borné et sadique du nom de Tahan, passe son temps à torturer le loup et à tenter de lui faire reprendre forme humaine à l’aide de purges, de tortures et d’exorcismes mais sans succès. Conjointement, les baillis de l’évêque oppresse et opprime la population saxonne. Les personnages pourront d’ailleurs à cette occasion découvrir la disparition de jeunes veuves et d’orphelins saxons (le trafic cessé en automne 544 à repris…) parmi la population.

Mais les maltraitance de Sir Carulf ont attiré les loups des environs qui tuent les hommes de l’évêque qui en retour les traquent et les tuent par dizaines.

C’est ces massacres qui causent la colère de l’esprit du loup et lui ont permit de reprendre pied dans le monde des mortels, alertant Elias.

Ce qu’il s’est passé il y’a dix ans

Il y’a dix ans, l’esprit du loup craignant l’avènement du christianisme et la fin des offrandes et de la vénération des mortels a tenté de mettre fin à l’avancée de cette religion parmi les habitants de Logres en leur montrant l’étendue de son pouvoir.  Des centaines de loups sortirent des forêts et mirent fin en quelques semaines à tout échange commercial, instaurant la peur dans tous les cœurs. Très vite la population, superstitieuse, retrouva le chemin des anciens rites sanglants qui avaient l’attirance de l’esprit des loups. Mais le Roi Arthur ne pouvait tolérer les guerres de religions, quelles soient provoquées par l’Eglise ou la volonté d’un puissant esprit Faë. Il contraignit Elias, l’un des plus puissants druides du pays qui servait d’intermédiaire entre l’Esprit des Loups et les Mortels à retourner voir ce dernier, accompagné de plusieurs chevaliers dont Sir Marrok et son écuyer Sir Carulf.

Ils combattirent vaillamment l’esprit des loups qui croyant recevoir leur hommage fut piégé sous une forme tangible par Elias et ses sortilèges. Banni par la vaillance et la magie des hommes, il maudit Elias le traître et les deux survivants de la bataille, Marrok et Carulf: « Seul en ce lieu de leur victoire, la butte aux loups, ils seront des hommes digne de ce nom, en tout autre lieu où la lune les trouvera, ils deviendront ce qu’ils sont au fond de leur cœur, des loups! »

Elias grâce à sa magie put cependant fabriquer deux médaillons pour Marrok et Carulf afin de les protéger de la malédiction tant qu’ils les porteront. Sir Marrok choisit de révéler son secret à son épouse Dame Indeg qui n’en conçut que mépris et dégoût pour la bête qui partageait sa couche. Sir Carulf ayant vu l’absence d’amour dans le ménage de son mentor choisit de cacher la vérité à son épouse dame Herelu lorsqu’il l’épousa plusieurs années plus tard. Les deux hommes se voyaient peu et lorsque Sir Marrok disparut, son ancien écuyer en apprenant la nouvelle ne suspecta pas la trahison de son épouse mais une aventure malheureuse…

Mais Dame Indeg dégoûté par son mari, avait prit Sir Guaire comme amant et tout deux complotèrent la fin de Sir Marrok. Sir Guaire aurait préféré l’assassiner mais cela aurait offensé le sens de la justice de Dame Indeg et il se plia à ses vœux. Aussi une nuit, elle drogua son époux et lui retira son médaillon, puis Sir Guaire traîna son corps inconscient dehors où la lune le métamorphosa en loup. Puis les deux complices abandonnèrent la bête incapable de proclamer leur crime en pleine nature et revinrent au manoir où Dame Indeg joua la comédie de l’épouse éplorée. Désormais le temps a suffisamment passé pour que les deux amants affichent au grand  jour leur liaison et bénéficie enfin des fruits de leur crime!

Quand à Elias, même si sa magie lui a permit de lever la malédiction de l’esprit des loups, il ne peut relâcher sa garde vigilante sur la butte aux loups sous peine de voir revenir l’esprit vengeur dans toute sa puissance!

Solutions

Pour calmer l’esprit du loup, il faut libérer Sir Carulf et mettre fin à l’oppression des loups. Le médaillon de Sir Carulf sera détruit par l’évêque qui l’a en sa possession et le jettera au feu ou le détruira d’un coup de masse bénite si les joueurs le lui réclament. Cela condamne Sir Carulf à garder cette apparence. Il deviendra alors un serviteur de l’esprit du Loup (ce qui correspond en quelque sorte au sacrifice que l’esprit demandait et satisfera son désir de vengeance. Avant de perdre totalement ses esprits, il demandera aux personnages d’empêcher sa femme de devenir nonne au service de ce dieu qui l’a abandonné et autorise des êtres comme Tathan et l’évêque de le servir. Il veut qu’elle vive heureuse et non recluse et il demandera au personnage le plus glorieux de la prendre sous sa protection. En retour, il leur expliquera comment libérer Sir Marrok de sa malédiction (il suffit de lui faire porter le collier ce qui mettra fin à la malédiction). Les personnages en rentrant à Camelot pourront alors confondre Dame Indeg et Sir Guaire.

A noter que Sir Aman interceptera les personnages avant qu’ils n’arrivent à la cour, il leur proposera le fief de Sir Carulf, voir la main de Dame Herelu en échange de leur silence. En effet, Sir Guaire est un de ses amis. Si un des personnages a noué un Amor envers Dame Herelu, il lui faudra faire un jet en opposition entre son Amor et son trait Juste ou son Honneur selon lequel est le plus élevé afin de déterminer si la proposition ne le séduit pas. S’il accepte, il perd un point en honneur mais gagne 1D3 points en Amor Herelu.

Si toutes l’affaire est porté devant le roi, Dame Indeg niera tout en bloc et cherchera à détourner l’attention de tous (tombe en pamoison, fais une crise de nerfs…) pendant que Sir Guaire s’éclipse pour se rendre aux appartements de Dame Indeg pour faire disparaître le médaillon.

Le Roi fera arrêter les deux amants et voudra rendre forme humaine au loup en lui remettant le médaillon. Mais ce dernier reculera en grognant à plusieurs reprises.

Si un des personnages réussit un jet en « Chaste », il devinera que Sir Marrok est trop modeste pour reprendre forme humaine et nue devant la cour et ses dames. Sinon c’est le roi Arthur qui le signalera à la cour et fera porter des vêtements, le médaillon et le loup dans une salle annexe du grand Hall dont sortira Sir Marrok fraîchement habillé quelques instants plus tard. Ce dernier prêchera la miséricorde pour ces tourmenteurs, disant que si pendant des années, il a rêvé vengeance, aujourd’hui il n’espérait plus qu’être libéré d’une façon ou d’une autre de sa malédiction. Les coupables seront alors exilés sans autre bien qu’une robe de jute et une corde de pendu, tous leurs biens étant saisis par la couronne.

Gloire pour avoir rendu forme humaine à Sir Marrok 100 points

Anecdotes: « LE RETOUR DE DAME AVHIELLE »

Les personnages doivent se rendre au monastère d’Antwerp pour chercher Dame Herelu afin de la ramener auprès de sa famille (fief de Saxemore en Silchester) comme le voulait les dernières volontés de son époux. En effet, elle n’a désormais plus aucune possession ni foyer dans le duché d’Anglia, tout étant provisoirement aux mains de l’évêque.

Monastère cisterciens composée de sœurs blanches dédiées à Sainte Hélène, mère de Constantin le Grand qui trouva la sainte croix (Sœurs Guérisseuses), l’abbaye d’Antwerp est pauvre et ne survit que grâce aux soins prodigués aux visiteurs et aux pèlerins peu nombreux venant se recueillir dans la modeste église de la congrégation. L’absence de reliques de Sainte Hélène au monastère est l’une des raisons de la modestie de l’ordre, la pauvreté de ses terres en est la seconde.

Mais à leur arrivée au monastère, les personnages tombent sur Sir Guerrehès d’Orcanie qui essaye de sortir de force Dame Avhielle du monastère pour l’emmener à la cour mais celle-ci refuse car elle craint la réputation  de Sir Guerrehès qui se sent insulté par ses sous-entendus (pour une fois qu’il est honnête). Avec  la présence des personnages, Dame Avhielle acceptent de quitter le monastère pour Camelot  à  condition qu’ils voyagent tous ensemble. Elle a par ailleurs sympathisé avec Dame Herelu, la veuve de Sir Carulf et demande à ce qu’elle soit raccompagnée à la cour car elle ne connaît personne en Anglia et sa famille vient de Saxemore.

Avant de partir, Dame Avhielle enterrera le corps de son père ramené à elle par Sir Guerrehès, dans le cloître du monastère. Durant la cérémonie, l’épée de cœur, la célèbre lame de Sir Amren ne sera visible ni sur le corps du défunt, ni sur sa fille, le chevalier Guerrehès s’en étonnera et interrogera Dame Avhielle qui lui répondra qu’elle l’a mise en lieu sûre! A l’issue de la cérémonie, un chevalier inconnu viendra interroger les personnages sur la présence ou non de l’épée.

Un jet réussis en héraldique indiquera qu’il s’agit d’un chevalier qui a été chassé de sa maison pour sa conduite cruel et aurait rejoins les rangs de la bande de Sir Bruce sans pitié.

Durant le trajet vers Camelot, les personnages verront Sir Guerrehès devenir de plus en plus insistant auprès de Dame Avhielle et de moins en moins courtois au fur et à mesure que son Amor pour la dame dépassera son honneur et le souvenir de sa promesse envers son père défunt. Ainsi au début du trajet il mettra en avant dans ses discussions avec les personnages la bravoure de Sir Amren et son devoir de ramener sa dépouille et son épée à sa fille. Puis à la fin cela sera devenu, « je me dois de veiller sur sa fille maintenant qu’il n’est plus là pour le faire ».

Gloire pour avoir ramené Dame Herelu et Dame Avhielle à Camelot 10 points

Herelu

Femme Saxonne, chrétienne, âge 23 ans.

Gloire : 650

Caractéristiques : TAI 12, DEX 16, FOR 12, CON 12, APP 14

Traits : Fier 15,  Luxurieux 14, Complaisant 13, Impulsif 13, Sobre 12

Passions : Amour Famille 15,  Hospitalité 14, Honneur 10

Compétences : Gestion 16, Premiers soins 14, Chirurgie 14, Industrie 14, Equitation 14, Fauconnerie 13

Caractéristique familiale : Bonne avec les animaux (+10 en Fauconnerie et Equitation)

Dot : 5£.

Remarque : Veuve de son premier mari, dame Herelu doit respecter un veuvage d’une année avant d’envisager une romance avec un autre chevalier. Triste et marqué par les épreuves des derniers mois, elle a tempéré son tempérament impulsif et fier et se montre aujourd’hui plus réfléchi et modeste.

Apparence : Grande et belle femme saxonne, Herelu présente néanmoins des traces de métissage kymriques dans la forme du visage ou ses cheveux châtains aux douces ondulations.

Avhielle de Lovecastle

Femme Kymrique, païenne, âge 18.

Gloire : 1050

Caractéristiques : TAI 8, DEX 18, FOR 8, CON 16, APP 25

Traits : Chaste 10, Energique 16, Généreuse 17, sincère 18, Fier 19, Miséricordieuse 17, Pieuse 15

Passions : Amour Famille 20, Hospitalité 16, Honneur 17

Compétences : Romance 20, Séduction 19, Courtoisie 17, Danse 15, Chirurgie 12, Premiers soins 12

Caractéristique familiale : Beauté enchanteresse (+1D10 en APP)

Dot : manoir de Lovecastle en Essex.

Remarque : Femme éduquée et ayant bénéficié de la meilleur éducation possible, Avhielle aspire à vivre le grand amour à l’exemple de ses parents. Follement romantique et courtois, elle aspire à rencontrer le chevalier romantique qui saura se montrer digne d’elle et égaler sinon surpasser son défunt père.

Apparence : Svelte et gracieuse, Avhielle malgré sa petite taille est d’une beauté exceptionnelle et rare. Sa petitesse renforçant l’impression de fragilité et de délicatesse qu’elle dégage, incite tous les hommes à la prendre sous leur protection. Ses épais cheveux noirs mettent particulièrement en valeur sa peau pâle et la profondeur de ses yeux bleus. Quand à ses lèvres nacrées, elles sont déjà à l’origine de nombre de poèmes étourdissants…

Cet article était bien ?
[Total: 0 Moyenne: 0]