Automne 544 Tant la cruche va au vin

Automne 544 Tant la cruche va au vin

 » TANT VA LA CRUCHE AU VIN… « 

L’automne est maintenant là, les feuilles des arbres sont roussies et la mélancolie imprègne le château, vidé de sa noble compagnie. Beaucoup de noble ont quitté Camelot après la cour d’été et ses tournois et les grands vassaux de Logres n’ont pas encore rejoins la capitale pour participé à la cour d’hiver. Pourtant une grande agitation règne dans les cours du palais, partout, soldats, hommes d’armes et domestiques se pressent en grand nombre. En effet l’armée royale mené par Griflet est de retour des terres Pictes après une campagne difficile, éprouvante et peu fructueuse. Peu de butin, aucune bataille d’importance mais un ennemi omniprésent et invisible et une terre vidée de ses habitants et dépourvu des ressources nécessaires à l’entretien et la nourriture de l’armée… De nombreux soldats, blessés, handicapés ou en convalescence hantent les couloirs du palais et pour certains y trouvent même un emploi grâce à la bonté du Roi Arthur. De nombreux courtisans parmi les plus jeunes et les plus insouciants se moquent de ces domestiques malhabiles, infirmes et peu au fait des usages de la cour et profite de l’occasion pour leur faire de nombreuses plaisanteries de plus ou moins bon goût.

Rumeurs à la cour:

–          Un raid de brigands a détruit les réserves de grains de plusieurs villages du Duché de Clarence. Le Duc Sodobar, Duc de Clarence accuse le Duc de Gloucester d’être à l’origine du raid qui va pousser de nombreux paysans à la famine cet hiver…

–          Le Tribut du Roi Barant de Malahaut n’est pas parvenu à Camelot, des brigands saxons auraient attaqués les chevaliers d’Arthur escortant le convoi et pillé le trésor qui contenait également le tribut annuel de Roestoc et Bedegraine. On soupçonne le roi saxon de Lindsey d’avoir organisé l’attaque!

–          Un jeune chevalier aurait accusé le baron de Lambor, Blamore de Ganes de déshonorer la chevalerie. Défié par le champion du baron, il est mort au combat. Le jugement de Dieu à été rendu…

–          Le Duc Derfel de Lindsey se sentant responsable de la perte du tribut royal invite tous les chevaliers sans terre à passer l’hiver en sa demeure pour se couvrir de gloire et de richesse en combattant les saxons à ses cotés au printemps!

Altercation :

Alors que les personnages sont un matin à la cour à la disposition de Sir Keu, ils assistent à une scène déplorable! En effet, plusieurs jeunes chevaliers se moquent ouvertement des nouveaux et malhabiles domestiques nommés à la cour parmi les vétérans des guerres pictes. L’un d’eux en particulier, un homme mûr et taciturne du nom de Calar est la cible de leurs vexations. Le chef de cette petite bande est le jeune comte Aman d’Orford fils du Duc Galegantes d’Anglia.

Si les personnages interviennent, les chevaliers écouteront poliment leur remarques s’ils sont plus glorieux qu’eux, s’excuseront de leur comportement et partiront ennuyé d’autres serviteurs loin des oreilles des personnages. S’ils sont moins glorieux, Sir Aman se moquera ouvertement de leur goût pour les gens du commun et les ridiculisera en quelques phrases. Si les personnages pensent à le défier, un héraut du roi présent dans la salle interviendra pour calmer tout ce petit monde en rappelant que les duels sont chose sérieuse!

Sir Aman

Chevalier Kymrique, chrétien, âge 29.

Gloire : 3.100

Traits : Fier 19, Rancunier 14, Valeureux 14

Passions : Loyauté (Pendragon) 11

Caractéristiques : TAI 13, DEX 12, FOR 13, CON 15, APP 15

Compétences : Equitation 18, Epée 17, Lance 15, Jeu 13

Caractéristique familiale : Bon cavalier (+5 en équitation)

Remarque : Âgé de 29 ans, il est connu pour son ambition et son titre sans valeur. En effet, le titre de comte d’Orford avait été donné par le Roi Arthur à Galegantes lorsqu’il commandait la forteresse royale d’Orford pour lui et ce titre n’est pas héréditaire mais lié à la charge de commandant de la garnison. Or lorsque Galegantes est devenu Duc d’Anglia en 531, il a confié le commandement de la garnison à son fils alors âgé de 16 ans qui devint comte mais ce transfert est plus que spécieux d’un point de vue héraldique et seul la bienveillance d’Arthur a permit à Aman de conserver ce titre. Et elle ne durera que tant qu’il ne sera pas évident qu’il faillit à sa tâche de commandant. Or il est clair qu’il passe fort peu de temps à la tête de la forteresse. Il est connu pour son comportement méprisant et vaniteux.

Apparence : Beau jeune homme au physique avenant et athlétique, Aman porte ses cheveux noir longs et en prends grand soin comme du petit bouc très à la mode auprès des chevaliers romantiques dont il ne fait pas partie !

Que les personnages interviennent ou non, Aman et sa suite poursuivent leur manège ou alors au moment de sa sortie Aman fera une dernière demande à Calar qui provoquera l’incident.

En effet, Calar, perturbé par toutes les demandes contradictoires des jeunes chevaliers et lancés par ses blessures de guerre finira par commettre une maladresse et heurtera une bouteille de vin mise à décanter sur une table. Le précieux liquide se renversera sur la jonchée sous les quolibets et Sir Aman et de ses compagnons qui s’en iront fiers de leur œuvre laissant Calar pétrifié devant l’étendue des dégâts.

Les personnages seront sans doute amenés à discuter avec lui et tenter de lui remonter le moral tandis qu’un autre domestique part prévenir un échanson royal de l’incident. Ce dernier fort mécontent, confirmera que le vin qu’il avait lui-même mis à décanter au frais dans cette salle était un vin gallois d’excellente qualité et fort rare, un vin de Gwaelod! La perte de ce vin est terrible car Sir Keu l’avait personnellement demandé pour fêter demain soir avec Arthur le souvenir d’un événement de leur enfance au pays de Galles (Rappelez à cette occasion aux personnages que le roi Arthur et Sir Keu son frère de lait ont grandis dans la tribu de Penlynn en Cambrie) et il n’ose imaginer la colère du sénéchal.

Si on propose à l’échanson de remplacer la bouteille (valeur 80 deniers), il signalera que c’était la dernière de la cave royale et que le banquet ayant lieu demain soir, il est impossible d’en faire venir de Cambrie dans ce laps de temps! De toute façon l’échanson s’en lave les mains, il expliquera qu’il s’agit de la faute du domestique qui sera sans doute chassé du palais et tous ses biens saisis pour rembourser la valeur du vin. Il semble d’ailleurs se rappeler à l’échanson que lors de son embauche il y’a quelques jours, il avait parlé du petit pécule que son service militaire lui avait permit d’acheter pour sa famille, voilà qui paiera sans doute une partie des dettes, pour le reste, il n’aura qu’à travailler lui et les siens comme serfs pour le Roi!

Calar devant cette accumulation de malheur reste silencieux, une seule larme coule sur son visage buriné. Les personnages par miséricorde, générosité ou fraternité entre homme d’arme ne manqueront pas d’essayer d’intervenir mais l’échanson sera inflexible.

Cependant s’ils pensent à faire intervenir son supérieur l’échanson royal, Sir Armel de Brothwood au mariage de la fille duquel il s on assisté quelques temps auparavant ou s’ils font étalage auprès de l’échanson de l’amitié que son supérieur leur porte puisqu’ils étaient invités au mariage, la situation se dénouera. En effet Sir Armel ou l’échanson subitement plus coopératif proposeront d’oublier toute l’histoire si les personnages fournissent un nouveau vin de Gwaelod à la cour pour le banquet de ce soir. En effet le rembourser ne servira à rien car si la colère de Sir Keu est éveillée, l’échanson ne pourra pas couvrir la maladresse du domestique…

Le seul endroit à moins de deux journées de cheval allez et retour où l’on puisse trouver un vin de Gwaelod est Londres.

Pour arrivé à Londres dans les temps, il leur faudra réussir un jet en « énergique » et un jet en « équitation » ou arrivé trop tard. Ceux qui seront arrivé à temps pourront apprendre en activant leurs contacts ou en réussissant quelques jets en « Connaissance des gens » ou « Gestion », qu’aucun marchand de vin n’a actuellement de vin de Gwaelod en stock et que seuls deux hommes dans la cité sont susceptible d’avoir ce vin dans leur cave; le juge Petrus, un notable romain et Abraham zetoun, un marchand juif. Arrivé à Londres en fin de journée, ils déambuleront donc durant la soirée et la nuit à travers la cité la plus peuplée de Bretagne.

– Chez Abraham Zetoun, un vieil homme sec et décharné au visage marqué par des sévices ancien, ils sentiront sous la politesse apparente, tout le mépris que l’homme qui a réussit par lui-même peut avoir pour ceux qu’il juge être des parvenus. Il se moquera de leurs motivations et leur fera perdre leur temps avant de refuser sous quelques conditions que ce soit. Cependant si un personnage st juif ou occitan ou s’ils réussissent un jet en « éloquence », il acceptera de leur vendre le vin pour 1£ (pas de petits profits) à condition qu’il obtienne réparation pour lui. En effet, plus tôt dans la journée, un chevalier qui lui avait passé commande d’un tonneau de vin (50 deniers) pour lui et ses hommes a refusé de le payer sous prétexte qu’il était juif et rossé son jeune cousin qu’il avait envoyé pour se faire payer. Ce n’est pas pour lui une question d’argent vu son opulence mais de principe…

Si les personnages acceptent, c’est le cousin en question, un jeune garçon d’une quinzaine d’années couverts de bleus et de horions qui les guident jusqu’à la taverne. Dans celle-ci, quelques chevaliers soudoier fêtent leur départ prochain pour la guerre avec leurs hommes d’armes. Le jeune juif leur indique alors un chevalier d’une trentaine d’année ivre, peu soigné de sa personne et mal embouché en train de trousser une servante visiblement peu d’accord, un certain Sir Féro. Lorsque les personnages l’interpelleront que ce soit avec diplomatie ou non, il leur parlera avec rudesse et les traitera de chevalier de cour, leur enjoignant de se mêler de leurs affaires. S’ils insistent pour obtenir le paiement du tonneau, il se mettra en colère et les défiera. Si les personnages remportent le combat, il en appellera à la trentaine d’hommes dans la salle pour donner une leçon aux chevaliers. S’il l’emporte, il s’apprête à balafrer le chevalier vaincu pour lui laisser un souvenir. Dans les deux cas de figure, alors que les choses tournent mal pour les personnages, une vieille connaissance des personnages interviendra depuis le fond de la salle; Sir Réginald « front de Bœuf » qui prendra leur défense et calmera avec facilité les brutes épaisses réunis dans la salle qui semble lui porter un certain respect et même le craindre…

Sir Féro, maugréant acceptera de payer mais à condition que les personnages boivent un coup avec lui et ses hommes en signe de réconciliation. Sir Réginald les invitera à accepter en arguant que Sir Féro n’est pas un mauvais garçon c’est juste qu’il a l’alcool mauvais… Pendant que les personnages prennent quelques verres, le jeune juif une fois payé déguerpira chez son cousin. Malheureusement, les personnages sont maintenant coincés avec les chevaliers soudoiers et dés qu’ils font mine de se lever, leur geste est pris comme une insulte. Leur seule chance de sortir à temps et en état pour pouvoir rentrer à Camelot avant le banquet est d’accepter le défi d’un des convives et de le « coucher » à un duel d’alcool (jet « Complaisant »). Tous les personnages échouant finissent ivre mort et peuvent laisser la place à un autre joueur. Si toute l’équipe sombre dans le coma éthylique, ils seront réveillée quelques heures plus tard par un seau d’eau fraîche envoyé par le jeune juif à l’ai désapprobateur. Son cousin, Abraham Zetoun lui a remis la bouteille soigneusement emballé pour les personnages et il leur en fait don en remerciement! Si l’un des personnages remporte le duel de boisson, ils tomberont sur le jeune juif avec la bouteille en sortant de l’auberge.

Voir la section « le retour »

A noter que durant la rencontre avec Sir Réginald, ils apprendront que suite à l’affaire de frère Joseph, le comte Kynniarc du Kent le seigneur de Sir Réginald l’a chassé de sa maisnie. Il semblait fort embarrassé de devoir se passer de ses services et lui a remis un magnifique destrier comme cadeau de départ mais il a reçu des pressions de l’archevêque Malvin qui a estimé que Sir Réginald aurait dû être plus sévère avec frère joseph et ses suivants… Sir Réginald a tenté de demandé au nouvel évêque Gormon d’intercéder pour lui mais il a refusé. Il s’est alors joint avec ses hommes et son frère à cette bande de chevalier soudoier. Ils s’apprêtent à partir pour silchester ou la guerre entre les nobles fait rage…

– Chez le juge Pétrus, les personnages sont introduits dans son bureau après une attente de près d’une heure. En cas de jet réussis en « vigilance  » et « connaissance des gens », les personnages s’aperçoivent que les clercs semblent gênés et cacher quelque chose… Au bout d’un moment, ils sont finalement introduits auprès du juge Pétrus, un sympathique romain d’une cinquantaine d’année au physique débonnaire et à l’allure joviale! Au moment où ils rentrent dans son bureau, ils voient une jeune femme, visiblement une prostituée (brune et mate de peau habillée comme une gitane) qui les lorgnent ouvertement dans une pose et une tenue plus que suggestive, affalée sur un canapé en cuir dans un coin de la pièce. Le juge Pétrus leur demande de ne pas faire attention à Pétra. Avec un sérieux inébranlable, il expliquera que Pétra est étrangère et ne parle que le Grec et étant donné qu’il connaît cette langue, c’est lui qui est amené à l’interrogé longuement dans le cadre d’une affaire. Cela étant il s’est permit de faire rentrer les personnages dans son bureau alors que l’entretien n’était pas terminé car il était hors de question de faire attendre de si noble chevalier (sans aucune ironie apparente). Et qu’il compte bien sur toute leur discrétion sur l’identité de Pétra et sa présence dans son bureau… Les personnages devraient penser ce qu’ils veulent de la situation et plus leur imagination salace serait débridée et plus ils seront surpris par la vérité le moment venu!

En attendant, Le juge Pétrus les interrogent sur les motifs de leur venue et en espérant que les personnages ne soient pas trop troublés par la présence et le parfum musqué de Pétra, ils devraient parvenir à expliquer la situation. S’ils ne parlent pas de Calar et se contentent de rechercher un vin pour le Roi, Pétrus en bon et loyal sujet leur fera un mot pour qu’il passe chercher la bouteille dans sa domus en échange de sa valeur vénale soit 80 deniers. Mais s’ils parlent de Calar, alors le juge s’enflammera et les porteras aux nues, faisant avec sincérité et enthousiasme leur éloge pour se soucier ainsi du sort d’un homme du peuple! Finalement, il leur remettra également un mot mais cette fois ci leur offrira le vin! Dans ce dernier cas, les personnages touchés par son discours peuvent choisir de faire une croix en « Juste », « Miséricordieux » ou « Honneur ».

Enfin les personnages quitteront le bureau raccompagné par le juge qui en sortant de la pièce pour les reconduire à l’entrée, dira quelques mots en grecs à la prostituée.

A la domus des Pétrus, les personnages seront reçus par son épouse, Dame Tyria, une matrone romaine sympathique et accueillante et sa nuée de marmots (pas moins d’une dizaine d’enfants dont seulement trois à elle, les autres ayant été adopté parmi les enfants des criminels envoyés par son mari à l’échafaud). Parmi eux, les personnages remarqueront ou non une jeune fille de grande beauté, Marcia, leur fille aînée âgée de 14 ans qui se tient avec discrétion et modestie aux cotés de sa mère.

Marcia

Femme Romaine, chrétienne, âge 14.

Gloire : 650

Traits : Généreux 15, Trompeur 14, Pragmatique 14, Valeureux 13

Passions : Amour Famille 18, Loyauté empereur 15, Loyauté Londres 13

Caractéristiques : TAI 9, DEX 14, FOR 10, CON 10, APP 15

Compétences : Chant 15, Eloquence 14, Industrie 14, Gestion 12

Caractéristique familiale : Voix magnifique (+10 en Chant et Eloquence)

Dot : 20£.

Remarque : Douce et généreuse, Marcia adore sa famille et consacre autant de temps que possible à aider sa mère à élever ses frères et sœurs. Elle reste cependant une adolescente secrète et réservée, Marcia est doté d’un tempérament borné et pragmatique. Comme on dit « elle sait ce qu’elle veut… »

Apparence : Belle enfant à la beauté romaine classique qui laisse présager une beauté plus mûre et sophistiqué avec le temps. Peau mate, yeux noirs, nez droit et cheveux noirs et souples.

Le retour

Les personnages décidant de partir le soir même et de chevaucher de nuit devront réussir un jet en « Equitation » et en « Energique » pour rentrer à Camelot, les deux jets seront à -5 en raison de l’obscurité et de la fatigue qui les affligent après leur longue journée de chevauchée et de démarches. Les personnages ayant bu à l’auberge seront affligé d’un malus de -5 à leur jet en « Equitation » et en « Energique » pour rentrer à Camelot dans les temps. Pour les autres, le jet se fera sans malus.

Une réussite aux deux jets permet d’arriver à Camelot pour le repas de midi et de remettre le vin en toute tranquillité le vin à l’échanson avant d’aller s’effondrer dans le premier lit venu…

Une réussite en « Equitation » mais un échec en « Energique » permet d’arriver peu avant l’ouverture du banquet mais il faudra réussir un jet en « courtoisie » pour que les serviteurs laisse un chevalier épuisé, puant et poussiéreux pénétrer dans le palais sans ordres… A défaut, il faudra trouver un autre stratagème pour donner le vin à l’échanson, les domestiques ne pouvant le déranger pour si peu alors qu’il prépare le vin du Roi…

Un échec en équitation indique que la monture du chevalier est blessée mais sa réussite en « Energique » lui permet de finir le chemin à pied et il arrivera après le début du banquet. Il lui faudra réussir un jet en « courtoisie » pour parvenir à se faufiler jusqu’à l’échanson pour lui remettre la bouteille juste au moment fatidique… Le jugement sans appel des deux augustes personnages restera cependant négatif sur la qualité du vin…

Si les personnages décident de passer la nuit à Londres, ils devront réussir un jet en « Equitation » et en « Energique » pour rentrer à Camelot.

Une réussite aux deux jets permet aux personnages d’arriver à Camelot peu avant l’ouverture du banquet. Un jet raté sur les deux entraîne l’arrivée en cours de banquet et les deux après le banquet, dans ce dernier cas, il sera trop tard pour sauver Calar de sa punition…

S’ils arrivent avant le banquet tout est bien qui finit bien, même s’ils apprendront plus tard que le vin un peu remué par le voyage a été jugé décevant par le Roi Arthur et Sir Keu qui le trouvait meilleur dans leur souvenir.

S’ils arrivent pendant le banquet, il leur faudra réussir un jet en « courtoisie » pour parvenir à se faufiler jusqu’à l’échanson pour lui remettre la bouteille juste au moment fatidique… Le jugement sans appel des deux augustes personnages restera cependant négatif sur la qualité du vin…

L’écuyer

Calar, une fois sauvé de la disgrâce, prendra conscience que le métier de domestique ne lui convient pas et proposera au chevalier qui aura le plus pris sa défense de devenir son écuyer. S’il refuse, il quittera la maisnie du Roi Arthur pour redevenir soldat, seul métier qu’il connaisse vraiment…

Calar

Homme Kymrique, chrétien, âge: 48 ans

Gloire: 101

Traits: Réfléchi 16, Valeureux 14, Modeste 14

Passions: Loyauté (son chevalier) 2D6+10, Loyauté (Pendragon) 11

Caractéristiques : TAI 12, DEX 9, FOR 10, CON 14, APP 10

Compétences : Premiers soins 18, Lance de Fantassin 15, Chirurgie 14, Chasse 14, Héraldique 12, Connaissance des gens 10, Masse 10

Remarque: Calar est un vétéran compétent dans de nombreux domaines: guerre, médecine, campement, chasse… Il ne fut jamais fait chevalier malgré ses exploits sur le champ de bataille en raison de sa basse extraction. Il en sait certainement plus que le chevalier qu’il sert mais ne songes pas à s’élever au dessus de sa condition.

Il a de nombreux talents particuliers et un chevalier prudent suivra les conseils de son écuyer expérimenté qui lui apprendra beaucoup…

Apparence: Vieil homme buriné et marqué de cicatrice. Il parle peu et rarement.

Gloire : 20 points pour avoir ramené le vin, 10 points supplémentaire pour avoir pris Calar comme écuyer.

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