Aides de jeu et astuces - Différents types de MJ

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Les Différents Types de MJ

Il y a plusieurs manières de faire les choses pour un MJ, chacune ayant ses points forts et ses points faibles :

Le scénariste s’éclate en écrivant des histoires. Ses scénarios disposeront à tous les coups d’une intrigue, généralement de rebondissements, parfois d’un message. Il est très improbable qu’un scénariste en arrive à faire du PMT (porte-monstre-trésor), sauf exception, et pour faire plaisir à ses joueurs. A moins que le PMT ne soit qu’un prétexte ! Les principaux outils du scénaristes sont l’univers et les backgrounds des personnages. Le bon scénariste écrira des trames qui connecteront les joueurs à l’univers, tout en s’efforçant de laisser à ses joueurs les possibilités de résoudre les nœuds de l’histoire à leur manière. Le mauvais scénariste écrira ses scénar comme on écrit des romans, ne laissant ainsi aucune place à l’interprétation de ses joueurs.

L’acteur a une aisance certaine pour jouer les PNJ, et il aurait tort de se priver d’un tel talent ! Les PNJ convainquant font ce qui fait vivre une partie. Si vos joueurs sont prêts à s’attacher à un PNJ, il deviendra une raison supplémentaire pour eux de vouloir jouer, de vouloir savoir ce qu’il va lui arriver en fin de compte. Mais la crédibilité d’un PNJ ne passe pas que par le jeu d’acteur, il faut également le décrire convenablement (et par là, je n’entends surtout pas exhaustivement ! Selon les cas, il peut être préférable de laisser les joueurs imaginer leur propre image d’épinal de la jeune rebelle ou de l’exécrable prince). Les outils de l’acteur sont les joueurs eux-mêmes, et il est très dépendant de leur volonté à se lier avec ses PNJ. Le bon acteur arrivera à susciter chez ses joueurs même les plus récalcitrants des passions pour ses PNJ, et le mauvais passera plus de temps à s’occuper de ses personnages à lui que de ceux des joueurs.

Le philosophe ne convient pas à tous les jeux, et encore moins à tous les joueurs. Car le philosophe veut faire réfléchir ses joueurs. Chacun de ses scénarios comportera un dilemme moral pour le joueur ou le personnage ou pire, pour les deux. Le scénariste est habitué aux dilemmes, élément principal d’une intrigue, jamais soluble par un jet de dé, mais il en fera un élément de son histoire, là où le philosophe en fait le but lui-même. Les outils du philosophe sont les choix des joueurs. Le bon philosophe poussera les joueurs à se questionner sur leurs personnages, voire sur eux-mêmes, et le mauvais philosophe posera les mauvaises question, ou aux mauvaises personnes, car tout le monde n’est pas prêt à ce genre d’exercice, loin de là.

Les autres, ceux qui n'écrivent pas leurs propres scénarios, qui limitent les discussions avec les PNJ au strict minimum pour privilégier l'action ou qui ne mettent pas les joueurs face aux conséquences de leurs choix sont assez sympa pour consacrer de leur temps aux joueurs et méritent aussi nos remerciements

Source : Ludilogie

Ces définitions ne sont toutefois ni objectives ni exhaustives. J’en appelle donc une nouvelle fois aux MJ de passage pour vous demander :
Et vous, quel type de MJ êtes-vous ?