Long-shot Antiverse : Disparition à Londres
Posté : 07 oct. 2019, 02:35
" Londres, Empire Brittanique, année 2760 après-Rome
La pluie battait les pavés des rues de Chelsea tandis qu'une voiture dans les teintes bleues profond avançait malgré les difficultés météorologiques.
L'inspecteur Edgar Sington stoppa sa course après avoir parcouru une grosse centaine de mètres et il fit stationner son véhicule dans un emplacement réservé. Il sortit de la voiture rapidement : il n'était pas spécialement pressé, cette affaire banale ne lui faisait guère d'impression mais la pluie battante l'énervait doucement et il ne voulait vite gagner l'abri d'un bâtiment.
Il mit son chapeau comme veine protection et commença à parcourir les quelques mètres qui le séparait de SouthernStair : il avait déjà repéré l'immeuble résidentiel en arrivant dans la rue. Il pesta sur cette pluie, remarqua la Tamise au loin et entra dans le hall du bâtiment.
"Hello, Sir !
- Hello ! répondit l'inspecteur Sington, surpris par l'intervention brutale d'une grande femme brune observant le hall depuis une cabine. "La gardienne surement" songea Edgar. Elle était habillée de manière classique : une chemise, un pull léger et un collier de fausses perles à la main droite. Elle semblait assez distinguée comme elle se le devait mais d'un regard l'inspecteur aperçut ses yeux légèrement bridés trahissant une batârdise asiatique.
- Vous êtes un visiteur ? enchaîna la demoiselle.
- Inspecteur Edgar Sington de la Police de Londres, je viens pour examiner l'appartement de Mister Tobias Van Braam. On a du vous prévenir, dit-il en montrant son insigne.
- Effectivement, bienvenue inspecteur, je suis la gardienne de cet immeuble, Johanna Hanson, je vais vous mener tout de suite à l’appartement.
La demoiselle pris des clés, se prépara d'un geste et sortit de sa cabine. À sa sortie, l'inspecteur remarqua la carabine accrochée au mur : un modèle récent.
" J'ai le permis inspecteur évidemment.
- Je n'en doute pas, lady. Il y a des problèmes d'insécurité en ce moment ?
- Je dois toujours défendre l’accès à l’hôtel contre d'éventuels prolétaires revanchards ou des anarchistes mais surtout, il y a un dobhar-chu qui est rentré dans l'immeuble il y a 4 mois.
- Oh ! Si proche du centre, cela doit être très rare, il y a eu des victimes ?
- Malheureusement, la créature est entrée dans un appartement habité par une famille nombreuse, de confession druidique, attirée par des odeurs de nourriture probablement. Seul un enfant, un petit garçon, en a réchappé.
- Puisse sa famille être accueillie par Le Seigneur Elohïm."
La présence des animaux amplifiés par le ki en ville se termine souvent mal. Les civils ne sont pas préparés à rencontrer et encore moins affronter de tels créatures. L'inspecteur calcula rapidement : cet accident s'est déroulé bien avant son affaire, il y a peu de chance qu'il y ait un lien.
La gardienne emmena l'inspecteur dans l'immeuble et ils montèrent les escaliers afin de monter au troisième étage. La résidence était un vieil édifice, comme on en trouve beaucoup dans les quartiers bourgeois de Kensington South ou Chelsea. Il était possédé et géré par la Grande Famille des Chiltern, eux-mêmes rattachés au Conglomérat Cotswold. Edgard se demanda si il aurait à rencontrer un cadre d'affaire immobilière du Conglomérat : cela resta peu probable vu la faible portée de l’événement.
" Nous y voilà, conclut Miss Hanson après une petite marche au troisième étage.
La porte de l'appartement 37 leur faisait face : une bonne porte en bois avec une large poignée. Miss Hanson ouvrit l'appartement et laissa l'inspecteur rentrer.
L'appartement était grand : l'inspecteur était entré dans un petit salon et il voyait déjà un couloir conduisant aux chambres à sa droite, une cuisine à sa gauche et un grand salon se présentait devant lui.
" Je vous laisse inspecteur. Je redescend dans ma loge, je reviendrai fermer quand vous redescendrez. Bon travail, déclara la gardienne avant de partir."
L'inspecteur Sington referma la porte après le départ de Miss Hanson et fit quelques pas pour entrer dans le grand salon. L'ameublement était joli sans être luxueux, de nombreux livres d'arts se trouvaient disposés dans la pièce et il pouvait apercevoir quelques croquis de futures réalisations de l'artiste : des tapisseries, pas très original pour un hollandais.
La vision d'un cadre à photographie retint son attention. Il s'approcha de l'objet et vit un couple assis l'un à coté de l'autre sur l'herbe d'une rive, de la Tamise probablement. Il examina l'image : l'homme était bien le disparu, le hollandais avait la chemise ouverte et ses longues oreilles dévoilaient sa nature de vétala. L'inspecteur grimaça en pensant à cet homme, dominé par une peur permanente. La femme présentait la même particularité ainsi que des cheveux blonds coiffées en bol, une petite robe échancrée et des longs gants blancs. Sa petite amie sans aucun doute.
L'inspecteur reposa la photo sur le meuble et fixa le mur face à lui : deux trous étaient visibles dessus, le résultat des fameux coups de feu. Il se rapprocha du mur et observa les impacts.
" Du gros calibre. Pistolet lourd sûrement, songea-t-il. Les impacts sont proches de la fenêtre, opposé à l'entrée de la pièce et ..."
Il s’arrêta dans ses pensées quand son pied percuta un petit objet dur. Il baissa son regard et vit un couteau sur le sol : il ne semblait pas être sali ou utilisé mais c'était un modèle de combat clairement. Edgar récupéra un mouchoir dans sa poche et récupéra le couteau mais quand il prit l'objet, un immense frisson le fit tressaillir. Son corps trembla un court instant et il sentit un picotement dans ses jambes. Il se rapprocha d'un fauteuil disposé à coté de là et s'y laissa tomber.
Cette impression lui était déjà arrivé : des sensations abstraites, imprécises mais qui le prévenait d'un détail, d'une personne qui était plus importante qu'elle ne paraissait. Il réfléchit vite : cette affaire était louche. Il sentait qu'il y avait quelque chose derrière. Mais cela concernait une disparition sans histoire, pour un étranger. Il allait faire son repérage dans cet appartement et il y avait peu de chance qu'il aurait le temps d'approfondir les recherches. Il repensa à la compagne du disparu : une brillante artiste de Chelsea probablement. Il devrait pouvoir lui suggérer de faire une demande de contrat aux jaegers. Si ce n'était pas lui qui enquêterait sur cette affaire, autant laisser cela à des spécialistes. Et il valait mieux qu'ils le soient pour comprendre ce qu'il y a sous cette ...
Disparition à Londres.
Je vous propose ainsi un long-shot de Antiverse, un jdr personnel. Créé depuis longtemps, je l'ai proposé un one-shot il y a quelques mois à l'association.
J'en ai profité pour repenser un peu l'univers et le rendre plus carré et compréhensible.
Le jdr se passe dans une version alternative de la Terre où les pouvoirs surnaturels existent sous la présence, entre autres, des éthérés : des êtres surhumains avec des pouvoirs surnaturels. De nombreux d'entre eux forment les grandes familles : la noblesse et le monde, malgré une technologie contemporaine reste coincée dans une société et des codes du 19/20ème siècle avec l'honneur, l'ordre, la religion, le nationalisme et l'impérialisme colonial.
Vous les joueurs, jouez des éthérés qui appartiennent à une organisation internationale, la Confrérie des Jaegers ; une organisation de chasseurs de primes légale et qui marche dans le sens des grandes familles.
Ce scénario vous emmènera à Londres, en plein Empire Britannique.
Le système de jeu est celui de "In nomine Satanis/Magna Veritas" que j'ai adapté.
En espérant avoir une équipe de joueurs pleine d'entrain.
La pluie battait les pavés des rues de Chelsea tandis qu'une voiture dans les teintes bleues profond avançait malgré les difficultés météorologiques.
L'inspecteur Edgar Sington stoppa sa course après avoir parcouru une grosse centaine de mètres et il fit stationner son véhicule dans un emplacement réservé. Il sortit de la voiture rapidement : il n'était pas spécialement pressé, cette affaire banale ne lui faisait guère d'impression mais la pluie battante l'énervait doucement et il ne voulait vite gagner l'abri d'un bâtiment.
Il mit son chapeau comme veine protection et commença à parcourir les quelques mètres qui le séparait de SouthernStair : il avait déjà repéré l'immeuble résidentiel en arrivant dans la rue. Il pesta sur cette pluie, remarqua la Tamise au loin et entra dans le hall du bâtiment.
"Hello, Sir !
- Hello ! répondit l'inspecteur Sington, surpris par l'intervention brutale d'une grande femme brune observant le hall depuis une cabine. "La gardienne surement" songea Edgar. Elle était habillée de manière classique : une chemise, un pull léger et un collier de fausses perles à la main droite. Elle semblait assez distinguée comme elle se le devait mais d'un regard l'inspecteur aperçut ses yeux légèrement bridés trahissant une batârdise asiatique.
- Vous êtes un visiteur ? enchaîna la demoiselle.
- Inspecteur Edgar Sington de la Police de Londres, je viens pour examiner l'appartement de Mister Tobias Van Braam. On a du vous prévenir, dit-il en montrant son insigne.
- Effectivement, bienvenue inspecteur, je suis la gardienne de cet immeuble, Johanna Hanson, je vais vous mener tout de suite à l’appartement.
La demoiselle pris des clés, se prépara d'un geste et sortit de sa cabine. À sa sortie, l'inspecteur remarqua la carabine accrochée au mur : un modèle récent.
" J'ai le permis inspecteur évidemment.
- Je n'en doute pas, lady. Il y a des problèmes d'insécurité en ce moment ?
- Je dois toujours défendre l’accès à l’hôtel contre d'éventuels prolétaires revanchards ou des anarchistes mais surtout, il y a un dobhar-chu qui est rentré dans l'immeuble il y a 4 mois.
- Oh ! Si proche du centre, cela doit être très rare, il y a eu des victimes ?
- Malheureusement, la créature est entrée dans un appartement habité par une famille nombreuse, de confession druidique, attirée par des odeurs de nourriture probablement. Seul un enfant, un petit garçon, en a réchappé.
- Puisse sa famille être accueillie par Le Seigneur Elohïm."
La présence des animaux amplifiés par le ki en ville se termine souvent mal. Les civils ne sont pas préparés à rencontrer et encore moins affronter de tels créatures. L'inspecteur calcula rapidement : cet accident s'est déroulé bien avant son affaire, il y a peu de chance qu'il y ait un lien.
La gardienne emmena l'inspecteur dans l'immeuble et ils montèrent les escaliers afin de monter au troisième étage. La résidence était un vieil édifice, comme on en trouve beaucoup dans les quartiers bourgeois de Kensington South ou Chelsea. Il était possédé et géré par la Grande Famille des Chiltern, eux-mêmes rattachés au Conglomérat Cotswold. Edgard se demanda si il aurait à rencontrer un cadre d'affaire immobilière du Conglomérat : cela resta peu probable vu la faible portée de l’événement.
" Nous y voilà, conclut Miss Hanson après une petite marche au troisième étage.
La porte de l'appartement 37 leur faisait face : une bonne porte en bois avec une large poignée. Miss Hanson ouvrit l'appartement et laissa l'inspecteur rentrer.
L'appartement était grand : l'inspecteur était entré dans un petit salon et il voyait déjà un couloir conduisant aux chambres à sa droite, une cuisine à sa gauche et un grand salon se présentait devant lui.
" Je vous laisse inspecteur. Je redescend dans ma loge, je reviendrai fermer quand vous redescendrez. Bon travail, déclara la gardienne avant de partir."
L'inspecteur Sington referma la porte après le départ de Miss Hanson et fit quelques pas pour entrer dans le grand salon. L'ameublement était joli sans être luxueux, de nombreux livres d'arts se trouvaient disposés dans la pièce et il pouvait apercevoir quelques croquis de futures réalisations de l'artiste : des tapisseries, pas très original pour un hollandais.
La vision d'un cadre à photographie retint son attention. Il s'approcha de l'objet et vit un couple assis l'un à coté de l'autre sur l'herbe d'une rive, de la Tamise probablement. Il examina l'image : l'homme était bien le disparu, le hollandais avait la chemise ouverte et ses longues oreilles dévoilaient sa nature de vétala. L'inspecteur grimaça en pensant à cet homme, dominé par une peur permanente. La femme présentait la même particularité ainsi que des cheveux blonds coiffées en bol, une petite robe échancrée et des longs gants blancs. Sa petite amie sans aucun doute.
L'inspecteur reposa la photo sur le meuble et fixa le mur face à lui : deux trous étaient visibles dessus, le résultat des fameux coups de feu. Il se rapprocha du mur et observa les impacts.
" Du gros calibre. Pistolet lourd sûrement, songea-t-il. Les impacts sont proches de la fenêtre, opposé à l'entrée de la pièce et ..."
Il s’arrêta dans ses pensées quand son pied percuta un petit objet dur. Il baissa son regard et vit un couteau sur le sol : il ne semblait pas être sali ou utilisé mais c'était un modèle de combat clairement. Edgar récupéra un mouchoir dans sa poche et récupéra le couteau mais quand il prit l'objet, un immense frisson le fit tressaillir. Son corps trembla un court instant et il sentit un picotement dans ses jambes. Il se rapprocha d'un fauteuil disposé à coté de là et s'y laissa tomber.
Cette impression lui était déjà arrivé : des sensations abstraites, imprécises mais qui le prévenait d'un détail, d'une personne qui était plus importante qu'elle ne paraissait. Il réfléchit vite : cette affaire était louche. Il sentait qu'il y avait quelque chose derrière. Mais cela concernait une disparition sans histoire, pour un étranger. Il allait faire son repérage dans cet appartement et il y avait peu de chance qu'il aurait le temps d'approfondir les recherches. Il repensa à la compagne du disparu : une brillante artiste de Chelsea probablement. Il devrait pouvoir lui suggérer de faire une demande de contrat aux jaegers. Si ce n'était pas lui qui enquêterait sur cette affaire, autant laisser cela à des spécialistes. Et il valait mieux qu'ils le soient pour comprendre ce qu'il y a sous cette ...
Disparition à Londres.
Je vous propose ainsi un long-shot de Antiverse, un jdr personnel. Créé depuis longtemps, je l'ai proposé un one-shot il y a quelques mois à l'association.
J'en ai profité pour repenser un peu l'univers et le rendre plus carré et compréhensible.
Le jdr se passe dans une version alternative de la Terre où les pouvoirs surnaturels existent sous la présence, entre autres, des éthérés : des êtres surhumains avec des pouvoirs surnaturels. De nombreux d'entre eux forment les grandes familles : la noblesse et le monde, malgré une technologie contemporaine reste coincée dans une société et des codes du 19/20ème siècle avec l'honneur, l'ordre, la religion, le nationalisme et l'impérialisme colonial.
Vous les joueurs, jouez des éthérés qui appartiennent à une organisation internationale, la Confrérie des Jaegers ; une organisation de chasseurs de primes légale et qui marche dans le sens des grandes familles.
Ce scénario vous emmènera à Londres, en plein Empire Britannique.
Le système de jeu est celui de "In nomine Satanis/Magna Veritas" que j'ai adapté.
En espérant avoir une équipe de joueurs pleine d'entrain.