Résumé partiel de la séance pré-confinement.
Petite introduction au personnage de Klaus et de l'attaque des troglodytes. En partie donc (j'ai trop de devoirs à la maison
).
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Trois jours ? Une semaine ? Klaus n'avait plus la notion du temps. Depuis qu'il avait été capturé par les troglodytes, il était enfermé dans ces satanées cavernes. Pas de jours, pas de nuits. Ils lui avaient sautés dessus au crépuscule, alors qu'il effectuait ses prières quotidiennes. Il avait probablement été négligent, usé par le soleil plombant du désert. L'isolement en cellule devenait assez ennuyeux. Il pouvait certes méditer à loisir, communiquer et communier avec le Seigneur mais il lui manquait l'essentiel: son
Greeneo et son
Attitude. Pas bon pour le moral. Et les douleurs revenaient. Ces douleurs causées par le Mal qui ronge ce Monde et que tout son corps pouvait ressentir. Il avait beaucoup de mal à les supporter. Jésus, lui aussi, devait les ressentir.
Cependant, ce qui l'inquiétait beaucoup plus en ce moment, c'est qu'il était bien nourri. Et cela ne présageait rien de bon. Les troglodytes sont réputés pour leur consommation de chair humaine. En tout cas les trogs de Pittsburg. Ceux-là ne devaient pas être différents. Aussi Klaus priait chaque jour le Seigneur, l'implorant pour sa libération et le renvoi en Enfer de ces pouilleux hérétiques.
Et puis la porte du cachot s'est ouvert et des gardes le prirent sans ménagement. Son heure était apparemment venue. Ils le traînèrent jusqu'à une pièce à peu près ronde, bien plus grande que son cachot et l'y jetèrent. Il reconnu la salle, il y était déjà passé en arrivant dans les cavernes. La salle était vide, à part trois femmes assises là au milieu, tremblantes de peur. Sur la droite de la pièce, il y avait un petit renfoncement et il se souvint qu'un des trogs y avait laissé ses affaires. Il tenta sa chance et, assez étonné, les y retrouva, parmi tout un tas d'objets. Il ouvrit immédiatement son sac et prit une bonne dose d'
Attitude.
Il ferma les yeux, et en quelques minutes les douleurs commencèrent à disparaître, il se sentait plus serein. Il trouva aussi Saint-Michel. Il se dirigea ensuite vers les femmes et tenta de les rassurer sans convaincre. Elles ne devaient pas comprendre. Elle ne reconnaissaient pas non plus le Saint Crucifix, son fidèle Saint Michel. Des brebis égarées, mortes de peur. Quant à lui lui, après une dose d'
Attitude et Saint Michel à son côté, il ne craignait plus rien et se sentait d'attaque pour poursuivre les plans du Seigneur.
Il n'y avait pas fait trop attention auparavant, mais son attention se porta sur les bruits qu'il entendait derrière la double-porte, l'autre porte. Celle par laquelle il était arrivé. Il semblait que des gens s’y activaient. De toutes façons, c'était la seule voie vers la sortie. Il enleva la lambourde qui fermait la porte et poussa les battants. Il découvrit de nombreux soldats, assurément pas des trogs.
Il comprit tout de suite. Répondant à ses prières, le Seigneur lui avait envoyé une armée pour le libérer. Il exposa le Christ devant lui: "Je ne suis pas un troglodyte, je suis un prisonnier!". Six soldats se mirent aussitôt devant lui, le pointant de leur lance, le regard menaçant. Il réitéra. en levant bien les mains.
Alors un homme s'avança. Il portait une armure plus décorée que les autres soldats, certainement un gradé.
-- Si vous avez des armes jetez-les au sol !
Renzo ne se fit pas prier. Il ouvrit son sac et en sortit Saint Raphaël qu'il jeta aussitôt devant lui.
-- Je suis le général Renzo. Qui êtes-vous et que faites-vous ici ?
-- Je suis le Père Klaus. Je suis un prêtre. J'ai été fait prisonnier par les troglodytes. Je vous remercie de m'avoir libéré.
-- Vous êtes seul ?
-- Non, il y a derrière moi trois pauvres femmes apeurées qui ont du subir les sévices des troglodytes.
Le général sembla satisfait. Quelques soldats entrèrent dans la salle et en sortirent les femmes. A l'attitude des soldats, ils semblaient les connaître. Le général s'approcha de Klaus. Il était accompagné d'un type, vieux, sale, odorant, qui détonnait fortement du reste de l'armée. Il s'appelait Samuel.
Il leur expliqua sa capture et sa captivité et échangèrent sur les troglodytes. Le général Renzo s'éloigna pour prendre information et conseil auprès de ses hommes. Et, au bout de quelques minutes, au grand plaisir de Klaus, le général décida qu'il fallait attaquer les troglodytes. Il semblait que le Seigneur était bien décidé, en plus de libérer Klaus, à châtier ses géoliers. Et pour cela, il venait de fournir une armée à Klaus. La sollicitude du Seigneur envers lui le remplit de joie. Il était bien décidé à mener cette armée pour la Gloire du Tout Puissant.
Il interpella le général et l'assura de son soutien.
-- Général, je suis avec vous pour renvoyer ces suppôts en Enfer. Je ne crains rien. Je suis un soldat du Seigneur et Saint Michel est avec moi.
Il brandit son crucifix, Saint Michel.
-- Aujourd'hui Saint Michel fera encore tomber les ennemis sur le champ de bataille !
Le vieux sale se mit à rire.
-- Tu comptes tuer des ennemis avec une croix ? Ahahahahah !
Il lui répondit.
-- Ne sous-estime pas la puissance des armes divines.
Le général décida qu'il fallait ouvrir la grand porte des trogs, mais aussi deux autres petites portes donnant sur la salle, elles aussi verrouillées. Il mit deux soldats armées de haches à chaque porte et il commencèrent à les entailler. Mais ces portes, en bois, étaient bien solides et épaisses. Sur la grande porte, les soldats étaient bien en peine et il semblait qu'il y allait en avoir pour un moment. Klaus se dit que ces hommes n'étaient pas très efficaces. C'est à ce moment que Samuel signala une ouverture sur le plafond. Tout le monde leva la tête le temps d'apercevoir une petite roche en tomber suivie d'une giclée de flèche.
Une petite panique s'empara de l'armée, et d'un coup, la situation commença à être incontrôlable. Heureusement Klaus est là. Klaus ne dirige pas n'importe quelle armée. Klaus dirige l'armée du Seigneur. Il sait comment vaincre les armées de Satan, il sait déclencher la fureur de Dieu. Il ouvrit son sac, en sortit son flacon de "Attitude-chiens des enfers" et s'en prit une petite lampée.
Il sentit tout de suite la rage prendre possession de son corps et de son esprit. Il était prêt à la bataille, à occire les suppôt de Satan. Il prit son jerrycan d'
Extrême Onction et inonda aussitôt la porte de son contenu.
Puis, à l'aide de son christozippo, il mit le feu à la porte.
Le feu ne tarda pas à prendre et rapidement des fumées s'envolèrent vers le plafond de la salle, masquant les ennemis et les plongeant probablement dans le brouillard car les flèches s'arrêtèrent. Petit à petit, la fumée, s'accumulant, finit inévitablement par descendre vers le bas. Déjà, quelques soldats, pris de panique commençaient à s'enfuir du lieu. Bande de pleutres. S'enfuir alors que le Seigneur est à l’œuvre à leur côté. Klaus devra probablement les éduquer dans les voies du Seigneur.
Klaus sentait la divine chaleur sur la porte, et alors que les soldats arrêtèrent de casser la porte pour s'enfuir, il s'empara d'une de leur hache et commença son œuvre de destruction. Protégé par la fureur du Seigneur, les flammes et la fumée ne lui causaient aucun mal. Le Seigneur était déchaîné aujourd'hui et la porte ne résista pas longtemps. Cette ouverture spectaculaire ragaillardit les soldats qui s'y engouffrèrent avec un soudain courage pour pénétrer dans la nouvelle salle. Et Karl s'extasia de cette démonstration de la puissance du Berger et pénétra tranquillement dans la salle alors qu'il laissait les soldats submerger les lignes de défenses ennemies, archers et combattants, barricadées derrière un monticule sommaire. Le général Renzo et Samuel étaient à côté de lui. Il les regarda et sortit Saint Michel:
-- Il est l'heure du trépas pour les armées de Satan ! Il est temps que Saint Michel fasse son œuvre !
Et d'une pression, il déclencha le bouton de son crucifix pour en faire jaillir sa lame acérée. C'est ainsi que Renzo et Samuel firent, vraiment, la connaissance de Saint Michel.
Et Samuel s'élança également dans la mêlée.
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To be continued avec la mémorable performance de Sabranise/Samuel. Un des meilleurs moments de la session.