Problème, vous avez dit problème ?
Nous fêtons l’intégration des nouveaux sénateurs dont celui de Clément Tacite qui est de plus en plus proche de Jilia.
Une conversation en amenant une autre, sir Galérus et le sénateur Tacite parle mariage. Ils décident que le mariage aura lieu dans 15 jours. Mon ami n’a pas assez pour couvrir la dot de sa sœur alors, bien sûr, je lui prête ce qu’y lui manque même si Clément ne soit pas pressé par la dot.
Le lendemain matin nous partons tous les 2 à Sarum pour inviter toute sa famille. Sur la route, nous récupérons les exilés que nous confions au bon soin du duc de Silchester.
Arrivé à Grately, je m’arrête pour prendre des nouvelles de mon vassal. Sa fille aînée qui est enceinte de mes œuvres se porte bien. Je m’engage à les entretenir puis, je reprends la route pour Sarum. Pendant ce temps-là, mon ami arrive à destination. Il invite le comte Roderick au mariage et apprend que Gaïus est emprisonné pour meurtre et son établissement fermé. Sir Galérus va le voir et apprend qu’il a défendu l’honneur de son épouse et qu’il a semble-t-il tué l’homme avec sa propre arme. Homme qui s’avérait être un arbalétrier italien au service de sir Gessius Dimitrius. Et, il découvre que le couple de tavernier est lié à une créature qui se nourrit d’énigme. Si elle n’est plus nourrie, elle se nourrira elle-même d’animaux puis d’humains. Au même moment, je me présentais au comte qui me parla d’une créature qui sévissait dans la région. Je m’engagé à régler le problème quand mon confrère arrive et nous explique les grandes lignes. Le comte fait libérer Gaïus qui intégrera pour 1 an et 1 jour son armée(en dédommagement du sang versé) et permet la réouverture de la taverne. Gloire à nous qui arrivons à nous débarrasser d’une créature sans effort !
Une jeune femme dépenaillée débarque à Sarum. C’est Félicia qui demande asile. Nous l’informons qu’elle n’est plus pourchassée par les Messala. Elle est confiée à sir Galérus. Wulfric commence à lui faire la cour.
Galérus rend visite aux différents membres de sa famille ainsi que celle de Dimitrius pour les convier au mariage. Moi, je pars voir mon beau-frère car, j’ai une dette à payer à Astrid la sorcière. Puis, je rentre chez moi. Galérus passe chez moi pour me récupérer et me rembourser en partie en objets divers et en monnaies sonnante et trébuchante. Nous repartons en convoi. Je discute et félicite Anna Maria Dimitrius qui est enceinte. Nous rencontrons sur la route les enfants Messala. Le convoi en direction de Londinium grossit d’autant. Passé les portes de la cité Londinum, Tiberius Propylius Caracalla choisit comme il était convenu une des filles Messala ce qui déplait à leur frère Gannicus mais, il s’y plie. Félicia enlasse Numéria et l’appelle petite sœur (alors qu’elles n’ont aucun lien de sang). Ce qui la surprend. Félicia nous fait bien comprendre qu’elle veillera toujours à la sécurité de sa sœur.
C’est un beau mariage mais simple. On se rend compte que Tacite est un homme très bon. Messala fils discute mariage avec Galérus.
Ma dame Jocelyne ne veut pas de câlin de ma part et, je sens que les effets du sérum sont de moins en moins efficaces. Je discute en privé avec Numéria et bien, que je ne souhaitais que cela se passe autrement, nous nous retrouvons le soir même devant les portes de la demeure sénatoriale de Tacite car, celui-ci ne l’utilise jamais. Pour que le sérum Messala soit efficace, il faut être amoureux. Ce qui est mon cas. Félicia nous sert de guet. Nous passons une nuit merveilleuse. Au petit matin, nous repartons chacun de notre côté. Je croise Wulfric à qui je demande d’être mon alibi. Nous faisons croire que nous sommes soûls. Mon épouse me fait la tête. Je prends un bon bain. En allant à la salle à manger, je croise Galérus et son épouse. Mon ami devine que j’ai passé une bonne nuit mais ne pipe mot (il se contente de me faire des allusions ainsi qu’à Numéria plus tard).
Nous retournons à Salisbury. J’informe ma bien aimée que durant l’hiver, j’ai engrossé malgré moi damoiselle Amaline de Grately et que je m’occuperais d’eux. Elle n’est pas contente. Je rejoins mon compagnon accompagné de 5 hommes de Wulfric monter à cheval près du bateau d’Oswald son beau-frère pour qu’il nous emmène à Brest pour informer mon roi Flavius Julius Nepotianus d’Armorique que je suis de retour. Et, que l’on doit se rendre dans la région du Trégor et tout particulièrement à Augustodunum (Tréguier).
Le voyage se passe bien.
Sir Galérus informe son beau-frère qu’il n’aura pas à nous attendre. Nous nous débrouillerons pour le retour. Nous sommes reçus par le roi qui est ravi de nous revoir. Il semble très intéressé quand nous lui parlons du Tréguier. Il souhait qu’on lui rapporte un maximum d’information et, plus elles seront intéressantes, plus la récompense sera grande. Comme nous sommes là, il voudrait nous confier une mission. Retrouver et sauver discrètement le Praetor Syagrius retenu sûrement captif en Aquitaine par le roi des Wisigoths Alaric II. Nous acceptons de suite. Nous le connaissons et avons combattu ensemble pour qu’il reconquière ses terres. Nous serons guidé par Ezekiel marchand de pierre précieuse. Le roi nous alloue des baraquements pour la nuit. Au petit matin, Oswald et son équipage repartent pour la Bretagne et nous autres partons pour l’Aquitaine. Le voyage se passe également très bien. Le seul moment où nous sommes ralentis, c’est quand on doit s’acquitter des taxes pour quitter la région. C’est Ezekiel qui règle ça en montrant un document (sûrement un laissé passer). Ça y est! Après 15 jours de cheval, nous sommes arrivés à Tolosa (toulouse) Il n’y a pas à dire, le climat du continent est beaucoup plus doux que sur la terre de mes ancêtres. Nous sommes conduis par une patrouille auprès du roi !!! . L’accueil est chaleureux, le roi connaît bien le marchand. Après quelques échanges, le roi nous apprend que notre ami Syagrius est ici. Nous sommes invités à une réception. Après un bon bain et des vêtements propres, nous nous rendons aux festivités. Le marchand de pierres précieuses est bardé de colliers, bagues etc… Pour les vendre en direct à tous clients intéressés. Effectivement, nous retrouvons Syagrius en pleine forme. Il nous raconte ses déboires. Il est venu ici pour avoir un soutien militaire mais, il ne l’a pas obtenu et en plus le roi essaye de lui soutirer toutes informations sur ses terres. Nous l’informons que nous sommes venus le délivrer au nom de Flavius Julius Nepotianus. Quel incroyable surpris, je tombe nez à nez sur ma mère et son époux. Elle a 3 enfants. Les retrouvailles ne sont pas des plus chaleureuses. Elle s’invite pour la naissance de mon bébé. Elle sera à Pitton dans 4 mois. Je ne lui ai pas dit que Deirdre a été kidnappé par un seigneur faë. Syagrius signale au roi Alaric II qu’un grand ami à lui a besoin de toute son aide et qu’il partira demain avec nous. Le retour se passe aussi bien qu’à l’aller hormis une petite erreur d’orientation qui est réparé par les gardes-frontières. Nous revoilà auprès du roi Nepotianus qui est ravie de le revoir. Pour me remercier, il me fait banneret de la partie nord de Saint-Frégant situé à une dizaine de kms à peine du littoral de la Manche et au NO de Lesneven (ancien fief du Baron herri de Penmarc'h) qui comprend les manoirs de Kervolant, Kerfréoc, Rucaradec, Kéréobret (pour sa partie Nord).
Comme il ne désire pas de terre, Galérus demande un cheval rare au roi. Il lui offre un chargeur andalou harnaché et bardé.
On se rend sur mes nouvelles terres. Dès le 1er fief (Kervolant), la couleur est annoncée les paysans ont que la peau sur les os. D’après l’intendant, l’ancien seigneur les pressait comme des raisins (Messala ?) et, en cas de révolte il pendait 1 ou 2 paysans. Plus des taxes absurdes comme celle pour l’entretien d’un pont cassé et jamais utilisé. J’aimerais bien le pendre mais, je n’ai pas le droit et, s’il dit la vérité, il n’a fait qu’obéir à son ancien seigneur. J’organise un grand repas pour que tous les paysans puissent manger à leurs (petites) faims. J’ordonne au forgeron de fabriquer de vrais outils en fer pour travailler la terre (les paysans n’ont que des outils en bois. La remarque de Galérus est bonne : Manger c’est bien, se faire à manger c’est mieux (j’y pensais également). L’intendant doit acheter dès maintenant des animaux, des graines si besoin etc… La prochaine fois que je viendrais, il aura intérêt à ce qu’il y est de (bon) changement. Temps que les paysans n’iront pas mieux, on leur fournira les 2 repas principaux (le matin et le midi). Pour les 3 autres fiefs, la situation a l’air normal. Enfin jusqu’au moment où l’on me demande si la "prima nocte" sera toujours d’actualité. Je l’abroge pour le plus grand plaisir de la population.
Je décide de fêter mon titre de banneret en invitant sir Galérus, sir Aurèle et leurs familles ainsi que mon épouse et son fils, le roi Flavius Julius Nepotianus et bien sûr Syagrius…
50 points de gloire pour sire Galardon.