Hiver 545 Les rêves des saxons morts

Hiver 545 Les rêves des saxons morts

« LES RÊVES DES SAXONS MORTS »

Alors que les premières neiges sèment de blancs les étendues boisées de la Forêt Perdue, les personnages après avoir aider Dame Herulu de Saxemore à remettre de l’ordre dans son fief, doivent reprendre le chemin de Camelot pour rendre compte de la situation au roi Arthur avant de rejoindre leurs fiefs respectifs pour ce long hiver.

Le chemin le plus court pour rejoindre la voie royale depuis Saxemore passe par les ruines de Badings. Ancien fort romain construit lors de la pacification des terres de la tribu Atrebates, il fut abandonné par les légionnaires aux environ de l’an 400 lorsque les légions quittèrent la Bretagne. Un demi siècle plus tard lorsque Vortigern en tant que roi des rois bretons fit appels aux saxons pour mater ses opposant, un fort parti d’entre eux s’installa dans le duché de silchester et construisirent une petite cité dans les ruines du fort romain. Ils la nommèrent Badings. En 509, le Duc Ulfius de Silchester parvint à prendre la cité grâce à la traîtrise d’un des habitants et réduisit la cité en cendres, affaiblissant durablement les saxons de Silchester.

Une rencontre opportune!

Alors que les personnages approchent des ruines de Badings, le ciel se couvre et une brusque tempête de neige se déclare. Quoi que fasse les personnages, ils s’égarent dans la tempête, la neige voltigeant empêchant d’y voir à plus de quelques pas… C’est alors qu’une lueur apparaît vers laquelle la petite troupe se dirige, il s’agit de la lueur d’une lanterne accroché à l’arrière d’un lourd chariot de marchandises. A l’approche des personnages, le conducteur les hèlent et les invitent à venir se mettre à l‘abri.

Il se présente comme étant Brugyn, un marchand breton du village voisin de Badings. C’est un kymrique d’une bonne cinquantaine d’années à la panse rebondie et au visage sec et ridé marqué d’un sourire aussi satisfait que factice. Il se présentera comme le plus riche et le seul (petit rire satisfait) marchand du village de Badings qu’il décrira comme un village indépendant élevé à proximité des ruines de Badings (il entretiendra volontairement le flou sur l’emplacement exact du village pour que les personnages ne puissent rien soupçonné ou en tout cas n’avoir aucune certitude). Si les personnages l’interrogent sur les saxons, il répondra que le roi des rois (Vortigern pour lui, Arthur pour les personnages) a demandé à tous ses sujets de vivre en bonne intelligence. Et comme les saxons ne sont pas très doués pour le commerce, il leur rend service tout en se rendant service…

Comme la tempête s’accentue, il proposera aux personnages de chercher refuge à son village qui se trouve non loin (il désigne un groupe de lueur brillant dans la tempête non loin de là). Les personnages ne devraient pas pouvoir refuser (sens de l’hospitalité, froid, montures fourbues et épuisées par le froid…) et accompagnent le petit marchand jusqu’au village.

Il s’agit d’un village saxon fortifié, visiblement élevé dans des ruines romaines comme les environs de Badings en sont pleines. Protégé par une palissade de bois dotée d’une porte renforcée d’une petite tour, il abrite une trentaine de  bâtisses saxonnes, longues et basses construites en bois et couronnées de chaume. Le village doit abriter environ 400 habitants.

A l’approche de la porte, Brugyn sonne du cor et la porte s’ouvre silencieusement à son approche. A l’intérieur du village des formes rendues indistincts par la neige viennent se porter à leur rencontre et aide les personnages à descendre de leurs montures qui sont conduites à l’écurie voisine tandis que d’autres silhouettes déchargent prestement le chariot du marchand. Ce dernier, avant que les personnages n’est put d’interroger sur l’aspect irréel et fantomatique du village et de ses occupants dont ils ne perçoivent que les contours rendues floues par la neige, les entraînent vers une solide et imposante demeure de bois. Il les invite à y pénétrer, c’est là qu’habite le chef du village et sa famille.

A leur entrée, les personnages sont accueillis par Cylidd, chef de guerre saxon du village de Badings. C’est un saxon d’une quarantaine d’années, fort et massif au caractère visiblement impulsif et emporté. Il porte de riches bijoux et des vêtements de qualité. Sa hache et ses armes indiquent son statut non seulement de guerrier mais aussi de chef.

Si les personnages s’interrogent sur l’existence ici d’un village saxon, il répondra qu’ils ont construit leurs maisons en ces terres qui leur ont été données par le roi des rois (Vortigerne à nouveau) mais ils n’obéissent à aucun seigneur c’est pourquoi les personnages n’en ont pas entendu parler. Durant la discussion, il laissera parler Brugyn et restera maussade et silencieux. A l’entrée des personnages, la pièce principale est vide à l’exception du chef et d’un guerrier saxon qu’il présentera comme étant Cenwal, un saxon important du village et son plus proche conseiller. C’est un jeune saxon d’une vingtaine d’années vêtu et armé richement mais le visage pâle et tourmenté.

La table étant couverte de mets et de boissons, les personnages ne s’étonneront pas de ne voir aucun des membres de la maisonnée du chef d’autant plus que des cris de femmes et d’enfants peuvent être entendus venant de l’arrière salle. Le chef ne permettra à personne de s’y rendre et si quelqu’un parvenait à y jeter un œil, les cris s’arrêteront et la cuisine sera vide et froide, comme abandonnée depuis des jours.

Très vite les discussions des trois hommes portera sur les troubles actuels du duché (dus à la guerre civile qui frappe la Bretagne mais que les personnages pourront croire être du aux troubles actuels de Silchester). Brugyn mettra en garde le chef saxon, lui confirmant que l’intendant du duc a levé une troupes pour faire le siège de leur village et les convaincre de reconnaître son autorité. Le chef répondra que le duc est loin (les personnages comprendront qu’il n’y a pas de duc alors que Cylidd parle du fait que le duc est en train de porter la guerre au sud du duché)  et que sans machine de siège ni troupes plus conséquente, ils ne parviendront pas à franchir la palissade !

La vérité

En 503, le village saxon de Badings résistait avec succès à l’autorité du duc Ulfius de Silchester grâce au soutien des saxons rebelles des forêts voisines et à la faiblesse des troupes du duc. Mais le village était rongé par un mal plus insidieux encore qui le mènerait à sa perte.

Brugyn qui est alors le seul kymrique du village et son habitant le plus riche a épouser quelques mois auparavant la belle et jeune Rowenna, la sœur unique de Cenwal et en échange a financer l’achat de terre par ce dernier qui devient ainsi un notable et échappa à la pauvreté.

Cylidd qui dirige alors la cité est marié et a plusieurs enfants mais il désire Rowenna depuis longtemps. Il se rapproche alors de  Cenwal et fait du jeune homme son chef de guerre. Habitant désormais chez le chef, Cenwal reçoit régulièrement la visite de Rowenna qui fière et humiliée d’avoir été « vendue » à un vieux kymrique se laisse séduire par Cylidd et devient sa maîtresse.

Tout cela à lieu en l’absence de Brugyn qui a dut s’absenter du bourg pour ses affaires. Cenwal qui a vu sa sœur être séduite par son chef, fait celui qui ne voit rien de peur de perdre son nouveau statut mais il est rongé par la double culpabilité d’avoir vendue sa sœur comme elle le lui reproche et de la laisser trahir son époux avec un homme marié…

Brugyn à son retour découvrit que sa femme est la maîtresse de Cylidd. Pour se venger, il ouvrit les portes de la cité aux troupes d’Ulfius de Silchester et fut tué par Cylidd lorsqu’il découvrit sa trahison. Mais avant de mourir, il révéla à Cylidd qu’il n’aurait jamais trahis sa cité si son chef ne l’avait d’abord trahis en lui prenant son épouse! Cylidd tourmenté par le remords et les conséquences de ses actes est tué par les assaillants sans qu’il cherche à se défendre. Cenwal dans la tourmente de la cité en proie à la destruction tua sa sœur en la jugeant responsable de tout cela avant de se donner la mort en  se jetant sur ses ennemis supérieur en nombre pour périr sous leurs coups.

Depuis, leurs âmes n’ont pas trouvé le repos et attirent les voyageurs dans un rêve éveillé au cours duquel ils vont vivre la dernière journée de Badings et avoir l’opportunité de pardonner ou de condamner les âmes en peines.

Brugyn cherche ainsi à se faire pardonner d’avoir ouvert les portes pour se venger.

Cylidd cherche lui, à se faire pardonner d’avoir détourné la femme d’un de ses hommes, le poussant à la trahison.

Cenwal cherche enfin, à se faire pardonner d’avoir tué sa sœur alors qu’elle n’avait fait que ce qu’il lui demandait.

La crise éclate !

Alors que les trois hommes discutent avec les personnages, Brugyn se lève et quitte la table pour retrouver sa jeune épouse qu’il na pas vu depuis près de deux mois. Les personnages devraient alors savoir qu’il s’agit de la jeune sœur de Cenwal et qu’elle doit avoir tout au plus 17 ans…

Après le départ du marchand, Cenwal et Cylidd semble sombré dans la mélancolie et se lancent des regards accusateurs et semblent mal à l’aise. Tout à coup alors que les personnages commencent à espérer de tout leur cœur la fin de la tempête, Brugyn rentre alors dans la salle, le visage rouge de colère et avec des mots très durs accuse le chef d’avoir abusé de son épouse en son absence et d’en avoir fait sa maîtresse. Cylidd ne nie pas et ne se défend pas, baissant piteusement la tête. Cenwal tente alors de prendre la défense de sa sœur que Brugyn traite de tous les noms et accuse le marchands de n’avoir eu que ce qu’il mérite en ayant épousé une jeunette et l’avoir abandonné de longs mois… Brugyn remet alors à sa place le jeune homme en lui rappelant que c’est lui qui l’a supplié de prendre sa sœur comme épouse malgré son absence de dot, lui qui lui a demandé en tant que parent une fois les noces passées de lui prêter les fortes sommes d’argent qui lui permettent aujourd’hui de plastronner avec sa belle hache et ses beaux vêtements ! Il espérait en retour que son beau frère veille au moins sur la fidélité de l’honneur de sa sœur en son absence ! Cenwal, rouge de honte serre ses armes à s’en blanchir les phalanges mais ne réponds pas aux paroles outrageuses du vieil homme. Brugyn quitte finalement la pièce en affirmant qu’il se vengera !

Sitôt le marchand sorti, Cenwal apostrophera son chef, l’accusant d’avoir détourné sa sœur du droit chemin et d’avoir semé le chaos dans le village. Cylidd, se contentera de dire combien Rowenna est belle et de plaider coupable affirmant que nul ne peut résister à sa beauté ! Cenwal fou de rage, sortira alors en proclamant que les femmes n’apportent que le malheur et qu’il va faire ce que son mari aurait dut faire depuis longtemps.

Cylidd restera alors seul pensif dans la pièce.

A chacun sa pénitence !

Selon quel protagoniste du drame les personnages choisiront de suivre, le déroulement de cette journée se passera différemment (sachant qu’ils peuvent se séparer et en suivre plusieurs):

Brugyn, dés sa sortie de la demeure du chef marchera vers les portes du bourg. La tempête de neige ne se sera pas calmée et étrangement, les personnages qui le suivront seront incapables de dire s’il s’agit du crépuscule ou d’une clarté hivernale assourdie par la neige. Les habitants du village apparaîtront toujours à leurs yeux comme des formes spectrales informes et lointaines, vaquant à leurs occupations. Ils ne pourront empêcher Brugyn d’approcher du garde de la porte et de l’assommer d’un coup de gourdin alors qu’il l’accueille sans méfiance. Puis il se tourne vers les portes du village et tente de les ouvrir. Derrière les interstices des rondins de bois qui la compose, les personnages peuvent apercevoir les formes de soldats kymriques portant les armes de Silchester et hurlant à la mort.

–          Si les personnages tentent de le convaincre de ne pas ouvrir les portes, il leur faudra persuader un Brugyn fou de colère et ivre de vengeance que provoquer la mort de nombreux habitants du village n’est pas la solution. Ils pourront invoquer son sens de la justice (jet en Juste contre son trait arbitraire à 12), sa miséricorde (jet en Miséricorde contre son trait Cruel à 10), ou du pardon (jet en Indulgent contre son trait Rancunier à 14). Tous ses traits bénéficient d’un bonus de +10 due à sa passion Haine ouverte à l’encontre de Rowenna et Cylidd. Ce bonus sera annulé si les personnages invoquent son amour pour Rowenna (jet en Eloquence avec un bonus de +5 contre sa haine pour Rowenna à 14).

S’ils parviennent à le convaincre de ne pas ouvrir les portes, Brugyn appellera à l’aide et ameutera le village pour lutter contre les assaillants. Il mourra d’une flèche perdue quoi que puisse faire ensuite les personnages, expirant un étrange sourire aux lèvres. Assistant à la scène, les personnages gagnent une croix en Honneur et dans le trait invoqué pour convaincre Brugyn.

–          Si les personnages le laisse ouvrir les portes. Brugyn se retournera alors vers les personnages et tentera d’expliquer son geste par la fureur et le désir de vengeance, aspirant à ce que les personnages lui accordent leur pardon. S’ils refusent et l’accablent, il disparaîtra en hurlant dans les ombres neigeuses et les personnages acquiert une croix en juste et en Cruel. S’ils acceptent, il se dissipera lentement dans l’air devenant peu à peu invisible, un étrange sourire aux lèvres. Les personnages qui lui ont accordé leur pardon gagne une croix en Miséricorde et en Arbitraire car leur geste est miséricordieux mais ne respecte pas la justice d’Arthur. De plus selon leurs motivations, ils gagnent une croix en Rancunier s’ils ont compris et approuvé son besoin de vengeance.

Cenwal, dés sa sortie de la demeure du chef, se rendra avec les personnages sur les talons jusqu’à la maison que sa sœur partage avec Brugyn. Là, il apostrophera avec violence sa sœur, une jeune et belle saxonne au regard triste. L’accusant d’avoir trompé son mari, attirée la honte sur  sa famille et provoquer la fin du village ! Pleurant et suppliant sa pitié, la jeune femme se défendra en affirmant n’avoir agit que dans son intérêt et que c’est lui qui l’a vendue à Brugyn puis l’a poussée à succomber au chef par son silence devant les avances dont elle était la cible… Fou de rage d’être ainsi mis en cause, le guerrier sort son arme tandis que sa sœur tombe à genoux, implorant sa pitié et affirmant être enceinte !

–          Si les personnages tente de convaincre Cenwal de ne pas tuer sa sœur il leur faudra réussir à lui rappeler son amour envers sa famille (jet en Eloquence à +5 contre son trait Impulsif à 16), l’inciter au pardon (jet en Indulgence contre son trait Egoïste à 14) ou à son sens de la justice (jet en Juste contre son trait Arbitraire à 12). S’ils parviennent à le convaincre, il épargnera sa sœur et selon les actions des personnages avec Brugyn mourra au combat contre les assaillants (si le marchand à ouvert les portes), un étrange sourire aux lèvres ou ira défier Cylidd en duel pour réparer l’honneur de sa sœur et les deux hommes s’entretueront alors, souriant dans la mort.

–          Si les personnages le laisse tuer sa sœur, il essayera ensuite de justifier son geste auprès d’eux en affirmant que tout es de sa faute et que si elle s’était conduite en bonne épouse rien ne serait arrivé. Et qu’elle ne pouvait l’accuser par son silence de l’avoir encouragé, s’il n’a rien dit c’est qu’il ne s’est rendu compte de rien tant sa sœur était dissimulatrice ! Si les personnages lui refusent leur pardon et l’accablent, il sortira de la maison en hurlant et les personnages acquiert une croix en juste et en Cruel.. S’ils acceptent, il se dissipera lentement dans l’air devenant peu à peu invisible, un étrange sourire aux lèvres. Les personnages qui lui ont accordé leur pardon gagne une croix en Miséricorde et en Arbitraire car leur geste est miséricordieux mais ne respecte pas la justice d’Arthur. De plus selon leurs motivations, ils gagnent non pas une croix mais un point en Arbitraire s’ils ont compris et approuvé son besoin de justifier sa passivité par la malignité inhérente à la beauté de sa sœur et à sa nature féminine intrinsèquement perverse.

Cylidd à la sortie de Cenwal et Brugyn restera prostré puis si les personnages sont restés, il les invitera à juger de sa faute.

–          Si les personnages comprennent l’amour destructeur qu’il éprouvait pour la femme de son « vassal » (jet réussis dans leur passion Amor contre leur passion Honneur ou dans leur trait Arbitraire contre leur trait Juste), ils lui apportent leur pardon. Il se dissipera alors lentement dans l’air devenant peu à peu invisible, un étrange sourire aux lèvres si Brugyn n’a pas ouvert les portes et se jettera au devant des assaillant et mourra le sourire aux lèvres dans le cas contraire. Les personnages qui lui ont accordé leur pardon gagne une croix en Miséricorde et en Arbitraire car leur geste est miséricordieux mais ne respecte pas la justice d’Arthur. De plus s’ils ont approuvé que l’Amor doive passer au-delà des règles de la justice et de l’honneur, ils gagnent une croix en Amor et perdent 1 point en honneur s’ils ont plus de 12.

–          Si les personnages lui refusent leur pardon et l’accablent, il sortira de la maison en hurlant. Les personnages acquiert une croix en juste et en Cruel.

D’étranges adversaires

Durant leurs actions et déplacements, les personnages seront soumis aux agressions régulières de combattants brumeux et indistincts. Il s’agit des incarnations des puissances maléfiques qui refusent que les personnages n’extirpent de leurs griffes les trois âmes en peines. Ils essayeront donc de blesser les personnages pour les empêcher d’agir. Toute blessure semble réelle même si elle disparaît au réveil. Le mort dans le rêve se traduit par un réveil brutal du personnage, le corps en nage au coté de ses compagnons qu’il sera incapable de sortir de leur sommeil magique.

Adversaires

TAI 13, DEX 13, FOR 13, CON 13 APP 13, Points de Vie 26, Dégâts 4D6, Inconscience 6

Compétences : Epée 15, Hache 15

Un réveil blanc !

Dés que les personnages ont sauvé une ou plusieurs des âmes perdues, ils sont pris dans un grand flash lumineux et écarquillant les yeux, ils se réveillent dans la campagne de Badings, à cheval sur un chemin de terre boueux serpentant entre les champs couverts de neige. Leurs actions dans le rêve des âmes en peine ont eu des conséquences dans leur réalité, comme ils s’en rendront rapidement compte :

–          Si les personnages ont empêché Brugyn d’ouvrir les portes la cité saxonne de Badings n’a pas été prise par le duc Ulfius de Silchester et lui a résisté jusqu’en 519 où après la mort à Badon de ses chefs saxons, le bourg a été confié par le duc à un vieux chevalier kymrique de sa cour, Sir Gwilon qui a épousé une des jeunes veuves du village pour s’attacher la loyauté des saxons.

–          Si les personnages ont empêché Cenwal de tuer sa sœur, Rowenna et que Badings n’est pas tombé, c’est elle qui après la mort de son époux en 509 lors de la défense de la cité à épouser Sir Gwilon en 518. Son fils, Caerwulf né en 510 de son aventure avec Cylidd est aujourd’hui le seigneur saxon de Badings après la mort de Sir Gwilon en 537 en France. Quelles que soient les actions des joueurs, Cylidd et Cenwal sont morts à Badon en 518.

–          Si les personnages ont laissés Brugyn ouvrir les portes, Rowenna, Cylidd et Cenwal sont morts sous les coups des assaillants (ou se sont entretués selon les situations) et la ville de Badings n’est toujours que ruines.

–          Dans tous les cas de figure que Badings existe encore ou non, les âmes en peine qui auront été empêché d’accomplir ce qui les as maudit (Brugyn et Cenwal) ou qui auront été pardonnés par les personnages (Brugyn, Cenwal et Cylidd) auront cessé d’hanter la campagne. Dans le cas contraire, elles continuent à hanter ces lieux mais perdues de tout espoir de rédemption, elles ont adoptés la forme de un, deux ou trois chiens noirs faëriques (selon le nombre d’âmes en peine pardonné ou empêché de fauter) qui à chaque pleine lune traquent les voyageurs empruntant la route de Badings…

Gloire : 120 points si aucun chien noir faërique n’est apparu, 90 points pour un seul, 60 pour deux et 30 si trois chiens noirs faëriques sont apparus.

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